sic! 2011 Ausgabe 5
Adrian M. Bienek*

Teilweise Nichtigkeit der dreidimensionalen EU-Gemeinschaftsmarke für den Lego-Klemmbaustein in roter Farbe

Nach dem «Philips»-Entscheid im Jahr 2002 hatte der EuGH – diesmal in Bezug auf den achtnoppigen (4x2), roten Klemmbaustein von Lego – erneut über die Markenfähigkeit eines bedeutenden dreidimensionalen Zeichens zu urteilen. Im Mittelpunkt der gerichtlichen Auseinandersetzung stand hierbei das Eintragungshindernis von Art. 7 Abs. 1 Buchst. e Ziff. ii VO (EG) Nr. 40/94. Für die in diesem Verfahren strittige Ware «Bauspielzeug» der Klasse 28 des Nizza-Abkommens hat der Gerichtshof das Rechtsmittel abgewiesen und damit die dreidimensionale EU-Gemeinschaftsmarke für den Lego-Stein letztinstanzlich für nichtig erklärt. Nicht einmal die rote Farbe des Bausteins, welche i.c. als nicht funktionelles Element galt, hat dieses Resultat verhindert.
Somit hat der EuGH auf europäischer Ebene entschieden, was in der Schweiz nach den Bundesgerichtsentscheiden «Lego III (3D)» von 2003 und «Erläuterungen zu Lego III (3D)» von 2004 (noch) nicht geklärt ist. Der vorliegende Entscheid dürfte für Aufsehen sorgen. Denn mit dem absoluten Ausschlussgrund von Art. 2 Buchst. b 2. Teil MSchG lässt sich die eidgenössische Rechtslage im relevanten Bereich mit derjenigen der EU vergleichen. Hinzu kommt, dass im schweizerischen Markenregister bei den fünf dreidimensionalen Marken für Lego-Steine keine Farbansprüche vermerkt sind, mithin – im Gegensatz zum europäischen Sachverhalt – ein vor Gericht möglicherweise dienlicher, nicht funktioneller Bestandteil fehlt. [Volltext]


Après l’arrêt «Philips» rendu en 2002, la CJUE devait à nouveau – cette fois en relation avec les briques de construction rouges de Lego avec huit saillies cylindriques (4x2) – juger de la possibilité pour un signe en trois dimensions bénéficiant d’une notoriété importante d’être protégé par le droit des marques. La Cour a principalement débattu de la restriction à l’enregistrement prévue à l’art. 7 al. 1 let. e ch. ii du Règlement (CE) no 40/94. S’agissant des «briques de construction» de la classe 28 de la Convention de Nice, qui étaient au cœur du litige, la Cour a rejeté le recours et a constaté en dernière instance la nullité de la marque communautaire en trois dimensions pour les briques de Lego. Même la couleur rouge de la brique, qui n’était pas considérée en l’espèce comme fonctionnelle, n’y a rien changé.
Ainsi, la CJUE a rendu une décision au niveau européen sur un point qui n’était pas (encore) éclairci en Suisse suite aux décisions rendues par le Tribunal fédéral dans les causes «Lego III (3D)» de 2003 et «interprétation de Lego III (3D)» de 2004. L’arrêt dont il est ici question devrait faire sensation. En effet, la situation juridique basée sur le motif d’exclusion de l’art. 2 let. b 2ème partie LPM est comparable avec celle en vigueur au sein de l’UE pour le domaine concerné. S’ajoute à cela qu’aucune revendication de couleur ne figure dans le registre suisse des marques pour les cinq marques en trois dimensions concernant les briques Lego; contrairement à l’état de fait jugé en droit européen, il leur manque donc un élément non fonctionnel qui aurait pu avoir son importance devant un tribunal. [texte complet]



* lic. iur., Doktorand an der Universität Zürich, Stipendiat des Schweizerischen Nationalfonds (SNF) und Gast am Max-Planck-Institut für Immaterialgüter- und Wettbewerbsrecht in München.

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