sic! 2011 Ausgabe 5

«Zurich Trust Forum». Bundesgericht vom 2. Dezember 2010

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 52. Aus der Rechtsprechung zu immaterialgüterrechtlichen Nichtigkeitsklagen können nicht ohne Weiteres Schlüsse zum Feststellungsinteresse für den Fall einer negati-
ven Feststellungsklage auf Nichtverletzung von Schutzrechten gezogen werden (E. 5.5).
MSchG 52. Eine Schutzrechtsverwarnung zeigt zwar, dass eine Ungewissheit über die Rechtsbeziehungen der Parteien besteht, aber nicht notwendigerweise auch, dass die Fortdauer dieser Ungewissheit für die abgemahnte Partei unzumutbar ist (E. 5).
MSchG 52. Aus dem generellen Vorbehalt der «Geltendmachung von sämtlichen Ansprüchen» in einem Abmahnschreiben ergibt sich keine rechtserhebliche Ungewissheit bezüglich finanzieller Forderungen der Schutzrechtsinhaberin (E. 6).
MSchG 52. Wenn eine Partei die Ungewissheit über den Fortbestand ihrer Firma bzw. Marke selbst verschuldet und bewusst in Kauf genommen hat, i.c. dadurch, dass sie sich durch Übernahme des Anfangswortes «Zurich» in die Nähe einer Marke mit hohem öffentlichen Bekanntheitsgrad begeben hat und die weiteren Kennzeichenbestandteile eine Tätigkeit in einem ähnlichen Geschäftsfeld suggerieren, kann sie sich nicht darauf berufen, die Fortdauer der Ungewissheit sei für sie unzumutbar (E. 7).
MSchG 52. Das Interesse der Inhaberin der wertvollen Marke «Zurich», selbst zu bestimmen, ob bzw. wann sie allfällige Ansprüche auf dem Gerichtsweg durchsetzen will, ist zu berücksichtigen und wiegt bedeutend schwerer als das Interesse der Klägerin auf Feststellung, dass sie die Reihenfolge der ihre Firmen und Marken bildenden Worte genauso wird beibehalten können (E. 7.3).
MSchG 52. Offen bleibt, ob das Feststellungsinteresse der Klägerinnen alternativ auch insoweit zu verneinen wäre, als ihnen die Markennichtigkeitsklage zur Verfügung stünde (E. 7.4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 52. La jurisprudence relative à l’action en nullité en matière de propriété intellectuelle ne peut être transposée sans autre pour déterminer l’intérêt juridique à exercer une action en constatation négative de l’absence de violation d’un droit de propriété intellectuelle (consid. 5.5).
LPM 52. Une mise en garde relative à une prétendue violation montre qu’il existe une incertitude quant aux rapports juridiques entre parties, mais pas nécessairement que celle-ci serait intolérable pour la partie à laquelle la mise en garde a été adressée (consid. 5).
LPM 52. Dans une mise en garde, le fait de «réserver l’exercice de toutes autres prétentions» ne crée d’incertitude juridiquement pertinente au sujet des prétentions financières qui pourraient être exercées par le titulaire (consid. 6).
LPM 52. Lorsqu’une partie est elle-même responsable de l’incertitude relative à la possibilité d’utiliser à l’avenir sa raison sociale et sa marque et qu’elle en était d’ailleurs consciente – en l’occurrence en intégrant dans sa propre marque le mot «Zurich», soit une marque très connue – elle ne peut faire valoir que cette incertitude lui serait intolérable, d’autant que les autres éléments de sa marque suggèrent un domaine d’activité similaire (consid. 7).
LPM 52. L’intérêt du titulaire de la marque bien connue «Zurich» à pouvoir lui-même décider de faire valoir d’éventuelles prétentions par la voie judiciaire et le cas échéant à quel moment doit être pris en compte; il l’emporte sur l’intérêt de la demanderesse à faire constater qu’elle pourrait conserver telles quelles sa raison sociale et sa marque (consid. 7.3).
LPM 52. Demeure ouverte la question de savoir si les demanderesses n’auraient également pas d’intérêt juridique à la constatation si elles avaient été en droit d’exercer l’action en nullité (consid. 7.4). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; teils Nichteintreten, teils Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_516/2010

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