sic! 2011 Ausgabe 4

«Werbespots für Wetten». Obergericht Zürich vom 24. März 2010

7. Wettbewerbsrecht

7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen

LG 42, 33. Wer gewerbsmässig verbotene Wetten veranstaltet, bekanntmacht oder ankündigt, macht sich strafbar. Der strafrechtlich relevante Inhalt eines Werbespots beurteilt sich nach dem Verständnis des durchschnittlichen Fernsehzuschauers, an dessen Merkfähigkeit nur geringe Anforderungen gestellt werden (E. 12.1, 12.5).
LG 42, 33 II. Die Akquisition und die Ausstrahlung eines Werbespots erfüllen den Tatbestand der Bekanntmachung und Ankündigung für verbotene Wetten, wenn der Werbespot vom Durchschnittszuschauer primär als Werbung für ein Unternehmen und dessen unzulässige Wett- und Spielangebote verstanden wird. Kurzeinblendungen (1-2 Sekunden) einer schweizerischen Internetadresse, unter welcher das Unternehmen zulässige Inhalte anbietet, vermögen diesen Gesamteindruck nicht zu ändern (E. 12.7, 12.8, 12.9).
StGB 28. Art. 28 StGB («Mediendelikt») ist anwendbar, wenn eine strafbare Handlung durch die Veröffentlichung von redaktionellen oder kommerziellen Beiträgen – z.B. in Form eines Werbespots – in einem Medium begangen wird und sich die strafbare Handlung auf diese Veröffentlichung beschränkt. Der Tatbestand von Art. 42 LG i.V.m. Art. 33 LG – Ankündigungen und Bekanntmachungen von unzulässigen Wetten – erschöpft sich in der Veröffentlichung. Daraus folgt, dass Art. 28 StGB auf veröffentlichte Werbespots für verbotene Wett- und Spielangebote anwendbar und hierfür grundsätzlich der «Autor» strafbar ist (E. 13.2).
StGB 28. «Autor» ist jeder, der die Medienäusserung in Gedanken entwirft und ihr die zur Publikation bestimmte äussere Form gibt. Bei der kommerziellen Kommunikation kommen die intellektuellen Urheber einer Werbebotschaft (Texter, Produktionsfirma etc.) sowie deren Auftraggeber in Frage. Die Tätigkeiten der Akquisition und Ausstrahlung von Werbespots können aber nicht unter diesen Begriff subsumiert werden. Weder die Sendeanstalt noch ihre Vermarktungsgesellschaft und deren Mitarbeiter sind Autoren i.S. von Art. 28 StGB (E. 13.3).
StGB 28. Falls der Autor nicht zur Rechenschaft gezogen werden kann, sieht Art. 28 Abs. 2 StGB eine subsidiäre Verantwortlichkeit vor (sog. Kaskadenhaftung). Diese subsidiäre Haftung kommt indessen nur in Betracht, falls der Autor nicht ermittelt oder in der Schweiz nicht vor Gericht gestellt werden kann. Damit subsidiär der Redaktor zur Rechenschaft gezogen werden kann, genügt es nicht, dass der Autor unbekannt ist. Der Umstand, dass ein Autor im Ausland lebt, erlaubt zudem nicht die Annahme, er könne in der Schweiz nicht vor Gericht gestellt werden (E. 13.3.4, 13.3.5). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.3 Autres questions de droit de la concurrence

LLP 42, 33. Celui qui, à titre professionnel, organise ou publie un avis ou une annonce de paris interdits est punissable. Le contenu pertinent au sens pénal d’un spot publicitaire s’apprécie selon la compréhension du téléspectateur moyen, réputé faiblement attentif (consid. 12.1, 12.5).
LLP 42, 33 II. L’acquisition et l’émission d’un spot publicitaire réalisent l’élément constitutif de l’annonce et de l’avis de paris interdits lorsque le téléspectateur moyen comprend le spot publicitaire essentiellement comme une publicité pour une entreprise et ses offres de paris et de jeux illégaux. Les courtes insertions (1–2 secondes) d’une adresse internet suisse sous laquelle l’entreprise offre des contenus légaux ne suffisent pas à modifier cette perception (consid. 12.7, 12.8, 12.9).
CP 28. L’art. 28 CP («Punissabilité des médias») s’applique à toute infraction commise sous la forme d’une publication, par un média, de contributions rédactionnelles ou commerciales, par exemple un spot publicitaire, lorsqu’elle se limite à cette publication. L’élément constitutif de l’art. 42 LLP en lien avec l’art. 33 LLP est consommé par la publication (avis et annonce de paris illégaux). Dès lors, l’art. 28 CP s’applique aux spots publicitaires pour les offres de paris et de jeux interdits et leur «auteur» est en principe punissable (consid. 13.2).
CP 28. Est considéré comme «auteur» celui qui élabore le concept de la déclaration médiatique et lui donne une forme déterminée en vue de la publication. En cas de communication commerciale, sont concernés les auteurs intellectuels d’un message publicitaire (auteurs des textes, entreprise de production, etc.) ainsi que leur mandant. Mais l’activité d’acquisition et d’émission de spots publicitaires ne sont pas compris dans cette notion. Ni l’émetteur ni sa société de commercialisation, collaborateurs compris, ne peuvent être des auteurs au sens de l’art. 28 CP (consid. 13.3).
CP 28. Au cas où l’auteur ne peut pas être tenu pour responsable, l’art. 28 al. 2 CP prévoit une responsabilité subsidiaire (responsabilité en cascade). Mais cette responsabilité subsidiaire n’entre en considération que si l’auteur ne peut pas être découvert ou qu’il ne peut pas être traduit en Suisse devant un tribunal. Il ne suffit pas que l’auteur soit inconnu pour engager subsidiairement la responsabilité du rédacteur. En outre, le fait qu’un auteur vive à l’étranger ne permet pas de déduire qu’il est impossible de le traduire en Suisse devant un tribunal (consid. 13.3.4, 13.3.5). [texte complet]



I. Strafkammer; Gutheissung der Berufungen; Akten-Nr. SU090044 / SU090050

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