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«Hotel-Sterne». Bundesgericht vom 12. Januar 2011
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 2 a, 21. Ein Zeichen ist als Garantiemarke schutzfähig, wenn es unterscheidungskräftig ist, indem es zwar nicht das Angebot eines Einzelunternehmens, jedoch jenes einer Gruppe von Unternehmen kennzeichnet und individualisiert (E. 2.2).
MSchG 2 a, 21. Obwohl bei Garantiemarken herabgesetzte Anforderungen an die Unterscheidungskraft gelten, werden Sterne als solche vom angesprochenen Publikum nicht als Hinweis auf Beherbergungseinrichtungen einer bestimmten Unternehmensgruppe und somit nicht als Marke wahrgenommen (E. 2.3).
MSchG 2 a, 21. Unter Vorbehalt absoluten Freihaltebedürfnisses kann sich eine Garantiemarke im Verkehr durchsetzen, wozu es wegen ihrer Doppelfunktion genügt, wenn das angesprochene Publikum sie als Hinweis auf eine Gruppe versteht, deren Mitglieder es in der Regel nicht kennt (E. 3.1).
MSchG 2 a, 21. Bei der Prüfung des Freihaltebedürfnisses ist zu würdigen, dass eine Garantiemarke von Gesetzes wegen über einen offenen Benutzerkreis verfügt. Ein absolutes Freihaltebedürfnis liegt bei einem banal erscheinenden Zeichen nicht vor, wenn dieses in einem konkreten Zusammenhang im geschäftlichen Verkehr nicht erforderlich ist und durch zahlreiche gleichwertige Zeichen ersetzt werden kann (E. 3.2, 3.3).
MSchG 2 a, 21 III. Am Einsatz von Sternen zur Klassifizierung von Beherbergungseinrichtungen besteht ein absolutes Freihaltebedürfnis, woran – wenn diese Sterne Bestandteil einer Garantiemarke sind – auch der Umstand nichts ändert, dass jeder die Garantiemarke gegen angemessenes Entgelt im Rahmen des Markenreglements gebrauchen darf (E. 3.4).
MSchG 2 a, 3 I c. Kann an Sternen in Alleinstellung kein markenrechtlicher Ausschliesslichkeitsanspruch für Beherbergungsdienstleistungen bestehen, ist ihnen bei der Prüfung der Verwechslungsgefahr zwischen zwei sie enthaltenden Wort-/Bildmarken keine besondere Bedeutung zuzumessen (E. 4.1, 4.2).
UWG 3 d. Der Einsatz von Sternen zur Klassifizierung von Beherbergungseinrichtungen schafft keine lauterkeitsrechtliche Verwechslungsgefahr, sofern das Zumutbare unternommen wird, um sich von einer vorbestehenden, Sterne verwendenden Klassifizierung abzugrenzen (E. 5.1, 5.2).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 2 a, 21. Un signe peut être protégé comme marque de garantie lorsqu’il présente une force distinctive propre à individualiser et à caractériser non pas l’offre d’une seule entreprise mais celle de tout un groupe d’entreprises (consid. 2.2).
LPM 2 a, 21. Bien que les exigences en matière de force distinctive soient moins sévères pour les marques de garantie, les étoiles en tant que telles ne sont pas perçues par le public concerné comme référence à des infrastructures d’hébergement d’un groupe d’entreprises précis et ne sont par conséquent pas assimilées à des marques (consid. 2.3).
LPM 2 a, 21. Sous réserve de la nécessité absolue de laisser un signe à la disposition de tous, une marque de garantie peut s’imposer dans le commerce. Compte tenu de sa double fonction, il suffit à cet égard que le public concerné la perçoive comme référence à un certain groupe, même s’il n’en connaît en principe pas les différents membres (consid. 3.1).
LPM 2 a, 21. Pour apprécier si un signe doit être laissé à la libre disposition de tous, il y a lieu de tenir compte du fait qu’une marque de garantie possède de par la loi un large cercle d’utilisateurs. Il n’existe pas de nécessité absolue de laisser à la libre disposition de tous un signe apparemment banal s’il n’est pas concrètement indispensable dans les échanges commerciaux et s’il peut être remplacé par d’autres signes de même nature (consid. 3.2, 3.3).
LPM 2 a, 21 III. Il existe un besoin de libre disposition absolu à l’utilisation d’étoiles pour classifier les infrastructures d’hébergement, même si chacun peut utiliser la marque de garantie (qui comporte de telles étoiles) contre une rémunération équitable selon le règlement de la marque (consid. 3.4).
LPM 2 a, 3 I c. Comme les étoiles en tant que telles ne peuvent, au regard du droit des marques, revêtir de force distinctive en relation avec les infrastructures d’hébergement, il n’est pas nécessaire de les prendre en considération dans l’examen du risque de confusion entre deux marques figuratives et verbales qui contiennent un tel élément (consid. 4.1, 4.2).
LCD 3 d. L’utilisation d’étoiles pour classifier les infrastructures d’hébergement ne crée pas de risque de confusion sous l’angle du droit de la concurrence déloyale pour autant que l’on ait pris les précautions raisonnables afin de se distinguer d’une classification existante qui recourt aussi à des étoiles (consid. 5.1, 5.2).
[texte complet]
I. zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_385/2010
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