sic! 2011 Ausgabe 2

«Fahrzeughalterdaten». Bundesgericht vom 2. September 2010

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

ZPO LU 226; BGG 46 II, 98. Ein im luzernischen Befehlsverfahren ergangener Entscheid, der unwiederbringliche Zustände schafft (hier: Datenlöschung), ist keine «vorsorgliche Massnahme» und untersteht daher den normalen Verfahrensvorschriften über die Beschwerde in Zivilsachen ans Bundesgericht (E. 1.3).
DSG 3 b, 15. Die Kantone bearbeiten in Vollzug des einschlägigen Bundesrechts Daten der Fahrzeughalter und sind nicht von der Datenbearbeitung der Beschwerdeführer betroffene Personen gemäss Art. 3 lit. b DSG. Sie können sich nicht auf die persönlichkeitsrechtlichen Klagemöglichkeiten nach Art. 15 DSG berufen (E. 5.1).
SVG 104 V, 125; VZV 126. Diese Normen des SVG und der VZV regeln einzig, dass die Kantone die Fahrzeughalterdaten veröffentlichen können. Es handelt sich somit um eine Ermächtigungsnorm, die den Kantonen in der Frage der Publikation ein Ermessen und ein faktisch exklusives Publikationsrecht einräumt. Entscheiden sich die Kantone für die Publikation der Kontrollschildinhaber, so wird in diesem Rahmen auch auf jeglichen Interessennachweis für Auskünfte verzichtet. Nicht geregelt ist hingegen, ob und inwiefern Private sie zu kommerziellen Zwecken nutzen dürfen, wenn sie einmal veröffentlicht sind (E. 5.3).
SVG 104 V. Streitigkeiten zwischen öffentlich-rechtlichen Betreibern von Fahrzeughalterdatenregistern und Privaten über die Nutzung dieser Daten sind öffentlich-rechtlicher Natur (E. 5.4). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

CPC LU 226; LTF 46 II, 98. Une décision rendue en procédure sommaire lucernoise entraînant des conséquences irréversibles (en l’espèce la radiation de données) n’a pas la nature d’une mesure «provisionnelle» et est donc soumise à la procédure ordinaire du recours en matière civile devant le Tribunal fédéral (consid. 1.3).
LPD 3 b, 15. Les cantons traitent les données des détenteurs de véhicules en application des normes topiques du droit fédéral et ne sont pas des personnes concernées par le traitement des données des recourants au sens de l’art. 3 let. b LPD. Ils ne peuvent pas invoquer les moyens tirés de la protection de la personnalité selon l’art. 15 LPD (consid. 5.1).
LCR 104 V, 125; OAC 126. Ces dispositions de la LCR et de l’OAC prévoient uniquement la possibilité pour les cantons de publier les données des détenteurs de véhicules. Il s’agit par conséquent d’une norme de compétence qui accorde aux cantons un pouvoir d’appréciation en matière de publication et, dans les faits, un droit exclusif de publier. Si les cantons décident de publier le nom du détenteur d’une plaque de contrôle, on renonce alors à exiger la preuve d’un intérêt à obtenir des renseignements. N’est toutefois pas réglée la question de savoir si et dans quelle mesure des personnes privées peuvent exploiter des données à des fins commerciales une fois qu’elles ont été publiées (consid. 5.3).
LCR 104 V. Les litiges entre les entités de droit public qui exploitent les registres de détenteurs de véhicules et les personnes privées concernant l’usage de ces données ressortissent au droit public (consid. 5.4). [texte complet]



II. Zivilrechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 5A_95/2010

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