sic! 1997 Ausgabe 1

"Digibau / Digiplan II". Bundesgericht vom 29. August 1996

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 lit. a; MSchG 61 Abs. 1 lit. a. Der Markeneintrag entbindet den Strafrichter nicht von der Prüfung absoluter Ausschlussgründe (E. 1b).
MschG 2 lit. a. Der Markenbestandteil "digi" wird sofort als Abkürzung von "digital" erkannt und ist daher für technische Produkte nicht schutzfähig (E. 1c/bb).
MSchG 2 lit. a. Die Marke "Digibau" für EDV-Datenträger weist ohne besonderen Phantasieaufwand auf die Beschaffenheit der Ware hin und ist deshalb nicht schutzfähig (E. 1c/bb).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Zwischen "Digibau" und "Digiplan" besteht mangels Kennzeichnungskraft keine Verwechslungsgefahr (obiter dictum E. 2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 lit. a; LPM 61 al. 1 lit. a. Le fait que la marque soit enregistrée ne dispense pas le juge pénal d'examiner l'existence de motifs absolus d'exclusion (cons. 1b).
LPM 2 lit. a. L'élément "digi" dans une marque est immédiatement identifiable comme étant l'abréviation de "digital" et ne peut donc pas être protégé pour des produits techniques (cons. 1c/bb).
LPM 2 lit. a. La marque "Digibau" pour des supports de données informatiques indique, sans effort d'imagination particulier, la qualité du produit et ne peut donc pas être protégée (cons. 1c/bb).
LPM 3 al. 1 lit. c. Vu l'absence de force distinctive, il n'existe pas de risque de confusion entre "Digibau" et "Digiplan" (obiter dictum, cons. 2). [texte complet]



Kassationshof des Bundesgerichts; Gutheissung der Nichtigkeitsbeschwerde; Akten-Nr. 6S. 362/1996

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