sic! 2009 Ausgabe 7+8

«Hirsch (fig.) / Hirsch (fig.)». Bundesverwaltungsgericht vom 27. Januar 2009

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 11, 12 I, 31, 32. Unwesentliche Abweichungen des tatsächlich verwendeten vom im Register eingetragenen Zeichen sind im Sinne von Art. 11 Abs. 2 MSchG unschädlich. Eine wesentliche Abweichung liegt vor, wenn der kennzeichnungskräftige Kern der Marke seiner Identität beraubt wird (E. 2).
MSchG 1, 11, 12 I, 13. Die Kennzeichenfunktion der Marke nach Art. 1 MSchG verlangt keinen Gebrauch in Alleinstellung. Nur wenn das eingetragene Zeichen seine eigene Kennzeichenwirkung durch Änderungen zugunsten eines Gesamtbildes verliert, ist der rechtserhaltende Gebrauch zu verneinen, wobei das Weglassen oder Verändern strenger beurteilt wird als Abweichungen durch ein Hinzufügen von Elementen (E. 5).
MSchG 11 II. Es ist im Einzelfall zu bestimmen, ob das registrierte Zeichen im Gebrauch mit Hinzufügungen selbständig genug als Kennzeichen wahrgenommen wird oder ob es seine eigene Kennzeichenwirkung zugunsten eines Gesamtbildes weitgehend verloren hat und auch nur noch aufgrund des jenem Gesamtbild gebührenden Schutzes verteidigt werden soll. Massgeblich ist, ob die Marke im Gebrauchskontext ohne Zuhilfenahme der Fantasie erkannt wird, mithin weder in einem «Zeichenwald» verschwindet, noch als Teil eines Gesamtzeichens erscheint, das sie mehrheitlich in eine gemeinsame Sinnaussage integriert oder gänzlich als Nebenbedeutung verblassen lässt (E. 5.5).
MSchG 11. Blosse Farbunterschiede gegenüber dem registrierten Zeichen schaden dem rechtserhaltenden Gebrauch grundsätzlich nicht, zumal bei hoher Kennzeichnungskraft der Widerspruchsmarke (E. 6.1). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 11, 12 I, 31, 32. L’usage de la marque sous une forme qui ne diverge pas essentiellement du signe tel qu’il est enregistré n’entraîne aucun inconvénient juridique selon l’art. 11 al. 2 LPM. La divergence est essentielle lorsque les éléments distinctifs formant le noyau de la marque perdent leur identité (consid. 2).
LPM 1, 11, 12 I, 13. La fonction distinctive de la marque au sens de l’art. 1 LPM n’exige pas que celle-ci soit utilisée de façon isolée. L’usage ne valide pas le droit à la marque si les modifications apportées à cette dernière conduisent à une impression d’ensemble différente. A cet égard, les suppressions ou les modifications sont plus sévèrement appréciées que les divergences apportées par l’adjonction d’éléments supplémentaires (consid. 5).
LPM 11 II. Il faut examiner dans le cas d’espèce si le signe enregistré, auquel des adjonctions ont été apportées et qui est utilisé avec celles-ci, peut toujours être suffisamment perçu comme tel en tant que signe distinctif qui mérite une protection à lui seul, ou si au contraire sa modification a abouti à le diluer dans un signe dont résulte une autre impression d’ensemble, et qui ne pourrait être protégé qu’au moyen de la protection qui serait accordée en relation avec cette nouvelle impression d’ensemble. Il est essentiel que la marque enregistrée puisse être identifiée dans la forme qui est utilisée, sans recours à l’imagination, sans qu’elle disparaisse dans une «forêt de signes» ou qu’elle apparaisse en tant qu’élément d’un autre signe dans lequel elle y perdrait sa signification du fait de son intégration ou s’effacerait en revêtant une signification secondaire (consid. 5.5).
LPM 11. De simples différences de couleur par rapport au signe enregistré ne constituent en principe pas une forme d’usage qui divergerait essentiellement de l’enregistrement, surtout lorsque la marque sur laquelle se fonde l’opposition possède une grande force distinctive (consid. 6.1). [texte complet]



Abteilung II; Gutheissung der Beschwerde betreffend rechtserhaltenden Gebrauch und Zurückweisung der Sache zur weiteren Prüfung an die Vorinstanz; Akten-Nr. B-648/2008

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