sic! 1997 Ausgabe 4

"Michelangelo". Tribunal fédéral du 30 avril 1997

2. Droit d'auteur

2.2 Protection du logiciel

CO 321a. Le devoir de fidélité du travailleur peut être restreint par les intérêts légitimes, notamment financiers, de ce dernier; il n'est toutefois pas exclu que le fait de camoufler à l'employeur l'existence d'un système d'autodestruction de programmes informatiques constitue une violation du devoir de fidélité, même si l'employeur n'a aucun droit sur ces programmes (consid. 3b).
LDA 81 al. 1. L'ancienne LDA s'applique pour déterminer la titularité de droits sur des logiciels créés avant l'entrée en vigueur de la LDA (consid. 4a).
aLDA 1. L'ancienne LDA doit être interprétée aujourd'hui comme assimilant un programme d'ordinateur à une oeuvre protégée, pour autant qu'il soit original (consid. 4b/aa).
aLDA 9; CO 332 al. 1. Sous l'ancien droit, le droit d'auteur sur les logiciels créés par le travailleur dans le cadre des rapports de travail appartenait au travailleur, qui pouvait le céder à l'employeur, même par actes concluants (consid. 4b/bb).
CO 332. Pour que l'invention appartienne à l'employeur, il importe peu que le travailleur l'ait réalisée durant ses loisirs, s'il existait un rapport de connexité entre l'activité contractuelle et l'invention (consid. 4c).
CO 321a. Si l'employeur dispose de droits sur les logiciels développés par le travailleur, le fait de camoufler à l'employeur l'existence d'un système d'autodestruction de programmes informatiques constitue une violation du devoir de fidélité (consid. 4d). [texte complet]


2. Urheberrecht

2.2 Softwareschutz

OR 321a. Die Treuepflicht des Arbeitnehmers kann durch seine legitimen Interessen, namentlich durch solche finanzieller Art, Einschränkungen erfahren; trotzdem ist es nicht ausgeschlossen, dass die Verheimlichung eines Systems der Selbstzerstörung in Programmen der Datenverarbeitung eine Verletzung der Treuepflicht darstellt, selbst wenn der Arbeitgeber in bezug auf diese Programme keine Rechte beanspruchen kann (E. 3b).
URG 81 Abs. 1. Für die Rechtsinhaberschaft an den vor dem Inkrafttreten des neuen Urheberrechtsgesetzes geschaffenen Computerprogrammen ist das alte Urheberrechtsgesetz anwendbar (E. 4a).
aURG 1. Das alte Urheberrechtsgesetz ist heute so auszulegen, dass Computerprogramme, sofern sie Originalität besitzen, als Werke im Sinne des Gesetzes aufzufassen sind (E. 4b/aa).
aURG 9; OR 332 Abs. 1. Nach dem früheren Recht stand das Urheberrecht an einem im Rahmen des Arbeitsverhältnisses geschaffenen Computerprogramm dem Arbeitnehmer zu, welcher diese Rechte ausdrücklich oder stillschweigend dem Arbeitgeber abtreten konnte (E. 4b/bb).
OR 332. Für das Recht des Arbeitgebers an einer Erfindung spielt es keine Rolle, ob die Erfindung vom Arbeitnehmer in seiner Freizeit geschaffen worden ist, solange zwischen der dienstlichen Tätigkeit und der Erfindung ein Zusammenhang besteht (E. 4c).
OR 321a. Wenn die Rechte an den vom Arbeitnehmer entwickelten Computerprogrammen dem Arbeitgeber zustehen, verletzt die Verheimlichung eines Selbstzerstörungssystems die Treuepflicht des Arbeitnehmers (E. 4d). [Volltext]



1ère Cour civile; admission du recours; réf. 4C. 442/1996; communiqué par Me Nathalie Tissot, avocate à La Chaux-de-Fonds

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