sic! 1997 Ausgabe 5

"SOS". Cour de justice de Genève du 23 mai 1997

7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 3 lit. d. Le risque de confusion s'apprécie de la même façon en droit des raisons de commerce et en application de la LCD (consid. 3a).
LCD 9 al. 3; CO 42 al. 2. Le dommage peut être déterminé équitablement seulement si son existence s'impose de façon suffisamment convaincante et s'il est exclu d'établir son montant exact (consid. 3b).
LCD 3 lit. d. Il existe un risque de confusion entre deux noms commerciaux composés principalement des lettres "SOS", généralement dans les mêmes couleurs et accompagnées du dessin de clés et d'indications évoquant l'intervention rapide d'un serrurier (consid. 4a).
LCD 2, 3 lit. b. L'utilisation dans la publicité de dessins évoquant les armoiries genevoises est déloyale car elle peut faire croire à tort que l'activité de l'entreprise s'exerce sous le contrôle des autorités (consid. 4a).
LCD 9 al. 2. La publication du jugement se justifie notamment lorsque les deux parties exercent leur activité au même endroit et que la publicité litigieuse a touché une importante clientèle potentielle (consid. 4b).
CC 29. Si le caractère illicite d'un comportement est admis en application de la LCD, le lésé n'a pas intérêt à la constatation d'une usurpation de son nom (consid. 6). [texte complet]


7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 3 lit. d. Die Verwechslungsgefahr wird im Firmen- und Lauterkeitsrecht gleich beurteilt (E. 3a).
UWG 9 Abs. 3; OR 42 Abs. 2. Die Schadenshöhe kann nur dann nach Ermessen festgelegt werden, wenn sie nicht exakt bestimmbar ist, die Existenz eines Schadens jedoch mit hinreichender Überzeugung feststeht (E. 3b).
UWG 3 lit. d. Zwischen zwei Handelsnamen mit dem Hauptbestandteil "SOS", im wesentlichen gleicher Farbgebung, Abbildungen von Schlüsseln und Angaben, die die rasche Hilfe eines Schlossers versprechen, besteht Verwechslungsgefahr (E. 4a).
UWG 2, 3 lit. b. Bilder, die dem Genfer Wappen gleichen, sind in der Werbung unlauter, da sie den falschen Eindruck einer Firmentätigkeit unter amtlicher Aufsicht vermitteln können (E. 4a).
UWG 9 Abs. 2. Eine Urteilspublikation ist insbesondere gerechtfertigt, wenn die Parteien am selben Ort tätig sind und die beanstandete Werbung wichtige potentielle Kundschaft erreichte (E. 4b).
ZGB 29. Hat sich die Unzulässigkeit eines Verhaltens nach UWG ergeben, besteht kein schützenswertes Interesse des Geschädigten auf Feststellung einer Namensanmassung mehr (E. 6). [Volltext]



Chambre civile; admission partielle de l'action; réf. C/31185/1996-ACJC/656/1997

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