sic! 1997 Ausgabe 6

"K-Tip". Bundesgericht vom 8. Juli 1997

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 9 Abs. 1 lit. c; ZGB 28a Abs. 1 Ziff. 3. Ein Interesse an der Feststellung der Widerrechtlichkeit einer Verletzung besteht, wenn die gerichtliche Feststellung geeignet ist, die Verletzung zu beseitigen (E. 1a-c). Dabei wirkt sich die Verletzung "weiterhin störend aus", wenn lediglich der einmal geschaffene Störungszustand ohne effektive oder erneute störende Wirkung weiter anhält (Differenz zur Praxis der II. Zivilabteilung; E. 1d-f).
UWG 9 Abs. 1 lit. c; ZGB 28a Abs. 1. Presseäusserungen lassen einen nachhaltigen Eindruck auf die Leserschaft vermuten, auch wenn er nicht konkret nachweisbar ist. Persönlichkeits- und wettbewerbsverletzende Äusserungen gehen -- namentlich wegen der modernen Archivierungstechniken -- in der Informationsflut nicht "ohnehin unter" und verschwinden nicht in der Vorstellung der Leser nach kurzer Zeit (E. 1f).
OG 16 Abs. 1. Beurteilt eine Kammer des Bundesgerichts eine Rechtsfrage abweichend zur Praxis einer anderen, kann ein Meinungsaustausch nach Art. 16 Abs. 1 OG unterbleiben, wenn sie sich auf das Ergebnis des entsprechenden Falles nicht auswirkt (E. 1g).
UVG 3 lit. a; ZGB 28a Abs. 1. Journalistische Ungenauigkeiten in Presseberichten können nur dann eine Persönlichkeitsverletzung begründen, wenn sie den Betroffenen bei der Leserschaft in einem falschen Licht erscheinen lassen. Vereinfachende Darstellungen im Interesse der Allgemeinverständlichkeit sind zulässig. Der Einwand, in einer persönlichkeitsverletzenden Presseäusserung nur die Behauptungen eines Dritten originalgetreu wiedergegeben zu haben, ist unbehelflich (E. 2a).
UWG 9 Abs. 1 lit. c; ZGB 28a Abs. 1. Ob eine kritische Presseäusserung den Betroffenen unbefugt in einem falschen Licht erscheinen lässt, beurteilt sich danach, ob im Zeitpunkt ihres Erscheinens hinreichend ernsthafte Anhaltspunkte für die Kritik bestanden haben (E. 2b). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 9 al. 1 lit. c; CC 28a al. 1 ch. 3. L'intérêt à la constatation de l'illicéité d'une atteinte existe si la constatation judiciaire est propre à faire cesser l'atteinte (consid. 1a-c). En outre, "le trouble que l'atteinte a créé subsiste" lorsque la situation engendrée perdure en l'absence d'un effet perturbateur effectif ou nouveau (contra la jurisprudence de la deuxième section de la cour civile; consid. 1d-f).
LCD 9 al. 1 lit. c; CC 28a al. 1. Il est à supposer que les opinions exprimées par voie de presse laissent une impression durable sur les lecteurs même si cela ne peut être prouvé concrètement. On ne saurait soutenir que -- notamment en raison des techniques d'archivage modernes -- les déclarations qui portent atteinte au droit de la personnalité ou de la concurrence "disparaissent sans autre" dans le flot des informations diffusées et que le lecteur moyen les oublie rapidement (consid. 1f).
OJ 16 al. 1. Lorsqu'une section du Tribunal fédéral tranche une question juridique en dérogeant à la jurisprudence suivie par une autre section, le consentement de l'autre section n'est pas nécessaire si le changement de jurisprudence n'a pas de conséquence quant au résultat relatif au cas en question (consid. 1g).
LCD 3 lit. a; CC 28a al. 1. Une déclaration de presse inexacte quant aux faits ne porte une atteinte illicite à la personnalité de l'intéressé que si elle le fait apparaître sous un faux jour auprès des lecteurs. Il est toutefois permis de simplifier une déclaration de presse pour qu'un large public la comprenne plus facilement. Celui qui viole les droits de la personnalité par une déclaration de presse ne peut pas objecter qu'il s'est contenté de reproduire fidèlement l'opinion d'un tiers (consid. 2a).
LCD 9 al. 1 lit. c; CC 28a al. 1. La question de savoir si une déclaration de presse fait apparaître l'intéressé injustement sous un faux jour se tranche en vertu du fait que des indices sérieux indiquaient au moment de la parution que la critique pouvait se justifier (consid. 2b). [texte complet]



I. Zivilabteilung; teilweise Gutheissung der Berufung und Rückweisung an die Vorinstanz; Akten-Nr. 4C. 488/1996. Gleichentags wurde die Berufung mit der Bank Finalba AG als Klägerin mit fast identischen Begründung ebenfalls teilweise gutgeheissen (Akten-Nr. 4C. 480/1996)

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