sic! 1997 Ausgabe 6

"Butterverpackung II". Appellationshof Bern vom 22. August 1997

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

ZGB 53; OR 829. Eine öffentlichrechtliche Genossenschaft ist vermögensfähig und kann, wie jede andere juristische Person, Inhaberin einer Marke sein und markenrechtliche Abwehransprüche geltend machen (E. 2).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Bei der Beurteilung der mittelbaren Verwechselbarkeit geht es nicht um den direkten Vergleich gestalterischer Details, sondern um den Entscheid, welcher Abstand vom Konkurrent im Interesse einer fairen Kennzeichnung zu respektieren ist (E. 3).
MSchG 4. Bei der Beurteilung der Verwechselbarkeit kann der Markeninhaberin das Fehlen des Herstellernamens auf den Verpackungen nicht entgegengehalten werden. Dies folgt aus der Kennzeichnungsfreiheit und daraus, dass das neue MSchG die Marke vom Geschäftsbetrieb entkoppelt hat (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

CC 53; CO 829. Une société coopérative de droit public a la capacité d'avoir un patrimoine et peut, comme toute autre personne morale, être titulaire d'une marque et faire valoir des droits défensifs fondés sur le droit des marques (consid. 2).
LPM 3 al. 1 lit. c. Lors de l'appréciation du risque de confusion indirect, il ne s'agit pas de procéder à la comparaison directe de détails de la présentation des marques, mais de déterminer la distance qui doit être respectée par rapport au concurrent dans l'intérêt d'une dénomination loyale (consid. 3).
LPM 4. Lors de l'appréciation du risque de confusion, le titulaire de la marque antérieure ne peut se voir opposer l'absence de désignation du nom du fabricant sur les emballages. Cela résulte de la liberté de dénomination, et du fait que la nouvelle LPM a dissocié la marque de l'entreprise (consid. 4). [texte complet]



II. Zivilkammer; Abweisung der Appellation gegen Massnahmeentscheid; Akten-Nr. 193/II/97; mitgeteilt von Frsp. Prof. Dr. E. Marbach

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