sic! 1997 Ausgabe 6

"Dior-Tasche". Gerichtskreis VIII Bern-Laupen vom 20. Juni 1997 (Massnahmeentscheid)

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 lit. a. Die Kombination von an sich nicht schützenswerten Zeichen oder ihre graphische Gestaltung kann Kennzeichnungskraft erlangen. Die graphische Gestaltung muss derart sein, dass sich das Erscheinungsbild der Marke klar von den elementaren Zeichen unterscheidet (E. 6.2).
MSchG 2 lit. a. Eine registrierte Marke degeneriert erst, wenn die massgebenden Verkehrskreise das Zeichen nicht mehr als Hinweis auf einen Geschäftsbetrieb ansehen (E. 6.3).
MSchG 55, 13, 3 Abs. 1. Wird ein identisches Muster für gleichartige Waren verwendet, so erübrigt sich das Prüfen einer Verwechslungsgefahr (E. 6.4).
MSchG 13. Der Verbotsanspruch des Markeninhabers beschränkt sich auf die Verwendung der Marke als solcher; er erstreckt sich nicht auf die damit gekennzeichnete Ware (E. 6.5).
MMG 24. Im Gegensatz zum Markenrecht kommt es im Muster- und Modellrecht nicht auf das Erinnerungsbild an, sondern es sind Original und Nachbildung zur Prüfung der Verwechslungsgefahr nebeneinander zu halten; sie ist dabei zu bejahen, wenn die Verschiedenheiten von den beteiligten Verkehrskreisen im Rahmen des Ganzen nicht mehr beachtet werden. (E. 7.2).
MSchG 59 Abs. 1; MMG 28. Die Tatsache, dass irrtümlicherweise angenommen werden kann, die verletzte Marke und das nachgemachte Modell seien gar nicht mehr geschützt und könnten nun von allen verwendet werden, ist ein nicht leicht wiedergutzumachender Nachteil (E. 9). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 lit. a. La combinaison de deux signes qui en soi ne sont pas dignes de protection ou de leur représentation graphique peut dans certains cas avoir un effet distinctif. La présentation graphique doit alors être telle que l'apparition graphique de la marque se distingue clairement des signes élémentaires (consid. 6.2).
LPM 2 lit. a. Une marque enregistrée ne dégénère que lorsque les cercles au sein desquels elle est mise en circulation ne la considèrent plus comme désignant une entreprise commerciale (consid. 6.3).
LPM 55, 13, 3 al. 1. Lorsqu'un motif identique est utilisé pour des marchandises du même genre, il n'est pas nécessaire d'examiner le risque de confusion (consid. 6.4).
LPM 13. Le droit absolu du titulaire de la marque se limite à l'utilisation de la marque en tant que telle; il ne s'étend pas à la marchandise que la marque sert à distinguer (consid. 6.5).
LDM 24. Contrairement au droit des marques, où c'est le souvenir visuel qui est important, en droit des dessins et modèles industriels, c'est la comparaison entre l'original et la copie qui est déterminante pour apprécier le risque de confusion; ce dernier existe lorsqu'il n'est plus possible pour les divers milieux dans lequel le produit est mis en circulation de tenir compte des différences par rapport à l'ensemble (consid. 7.2).
LPM 59 al. 1; LDM 28. Le fait qu'on puisse admettre de façon erronée que la marque violée et le dessin ou modèle contrefait ne soient plus protégés et puissent être utilisés par tous constitue un préjudice difficile réparable (consid. 9). [texte complet]



Zivilabteilung; Gerichtspräsident 1; teilweise Gutheissung des Massnahmebegehrens; Akten-Nr. SV 1997 0152

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