sic! 1998 Ausgabe 1

"SOS Assistance / SOS Evasan". Cour de justice de Genève du 5 septembre 1997

4. Droit des signes distinctifs

4.3 Raisons de commerce

CO 951 II, 956 II. Le titulaire d'une raison sociale composée de termes génériques peut s'opposer à ce que l'usage de la même désignation par un tiers crée un risque de confusion avec sa propre raison; il n'existe pas de risque de confusion entre les raisons sociales SOS Assistance S.A. et SOS Evasan S.A., l'abréviation "SOS" n'ayant qu'une force distinctive réduite (consid. 2).
CO 956 I; LPM 14. Le droit exclusif sur la raison sociale n'est pas limité à l'utilisation comme raison sociale mais comprend tout usage de la dénomination, compte tenu du but inscrit au registre du commerce; par conséquent, le titulaire d'une marque déposée après l'inscription d'une raison sociale identique ne peut pas interdire au titulaire de la raison d'en poursuivre l'usage (consid. 3c).
LCD 3 d. Le titulaire d'une raison sociale antérieure peut faire interdire l'usage d'une marque postérieure qui crée un risque de confusion avec sa raison (consid. 3d).
LPM 12. Une marque déposée dans le seul but de tenter d'empêcher un tiers d'utiliser sa raison sociale est nulle (marque défensive) (consid. 3e). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.3 Firmenrecht

OR 951 II, 956 II. Der Inhaber einer Firma, deren Bestandteile zum Gemeingut gehören, kann sich dem Gebrauch derselben Bezeichnung durch einen Dritten widersetzen, die eine Verwechslungsgefahr mit seiner Firma bewirkt; keine Verwechslungsgefahr besteht zwischen den Firmen SOS Assistance S.A. und SOS Evasan S.A., da die Abkürzung "SOS" nur verminderte Kennzeichnungskraft besitzt (E. 2).
OR 956 I; MSchG 14. Das Exklusivrecht auf die Firma ist nicht auf den firmenmässigen Gebrauch beschränkt, sondern umfasst jeglichen Gebrauch der Bezeichnung angesichts der im Handelsregister eingetragenen Zweckbestimmung; dementsprechend kann der Inhaber einer nach Eintragung einer Firma hinterlegten Marke dem Firmeninhaber den Gebrauch nicht verbieten (E. 3c).
UWG 3 d. Der Inhaber einer früheren Firma kann den Gebrauch einer späteren Marke verbieten, die eine Verwechslungsgefahr mit seiner Firma bewirkt (E. 3d).
MSchG 12. Eine Marke, die bloss als Versuch zur Behinderung des Firmengebrauchs eines Dritten hinterlegt wird, ist nichtig (Defensivmarke) (E. 3e). [Volltext]



Admission partielle de l'action C/17'404/1995 - ACJC/1'085/1997


Fenster schliessen