sic! 1998 Ausgabe 2

"Torres, Las Torres / Baron de la Torre". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 19 décembre 1997

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. L'impression d'ensemble de marques verbales est principalement déterminée par leur effet sonore et visuel, le sens pouvant également être important. En outre, si le caractère distinctif de la marque antérieure est particulièrement fort ou faible, il faut en tenir compte (consid. 1).
LPM 3 I c. La notoriété d'une marque par rapport à certains produits est apte à renforcer l'étendue de la protection d'une seconde marque du même titulaire enregistrée pour ces produits, lorsque la première marque constitue l'élément principal de la seconde (consid. 2a et d).
LPM 3 I c. En principe, la procédure d'opposition est limitée à une comparaison entre la marque sur laquelle est basée l'opposition et la marque attaquée. Toutefois, lorsque la marque d'opposition appartient à une série de marques définie par un élément commun, il est possible d'en tenir compte lors de l'examen de l'étendue de la protection en lui accordant une force distinctive accentuée (consid. 2b et d).
LPM 3 I c. Une marque, faible à l'origine, peut s'imposer par un usage long et intense (consid. 2c).
LPM 3 I c. En tant qu'éléments de marques, les titres de noblesse peuvent être utilisés pour souligner la haute qualité du produit concerné. Dans ces cas, il s'agit d'une indication de qualité qui n'aura, par rapport aux éléments qui suivent le titre, qu'une influence réduite sur l'impression d'ensemble de la marque (consid. 4).
LPM 2 a, 3 I c. Lorsqu'un élément d'une marque est une désignation géographique, mais que ce nom est inconnu du public suisse, qui ne le comprend pas comme une référence géographique, l'élément en question ne fait pas partie du domaine public (consid. 5).
LPM 3 I c. Les vins et spiritueux étant des biens de consommation de tous les jours, seule une attention moyenne peut être attendue lors de l'achat de ces produits (consid. 6). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Der Gesamteindruck von Wortmarken wird hauptsächlich durch ihren Wortklang und ihr Schriftbild bestimmt. Der Sinn kann ebenfalls von Bedeutung sein. Wenn der Unterscheidungscharakter der älteren Marke besonders stark oder schwach ist, gilt es dies zu berücksichtigen (E. 1).
MSchG 3 I c. Die Notorietät einer Marke hinsichtlich gewisser Produkte ist geeignet, den Schutzumfang einer für diese Produkte eingetragenen Zweitmarke des gleichen Namensträgers zu erweitern. Dies gilt jedoch nur, wenn die Erstmarke das Hauptelement der Zweitmarke bildet (E. 2a und d).
MSchG 3 I c. Das Widerspruchsverfahren ist grundsätzlich auf den Vergleich zwischen der Marke, auf der der Widerspruch begründet ist, und der angegriffenen Marke begrenzt. Gleichwohl kann anlässlich der Prüfung des Schutzumfangs berücksichtigt werden, dass die Widerspruchsmarke zu einer Serie von Marken gehört, die durch ein gemeinsames Element definiert sind, indem man ihr eine verstärkte Unterscheidungskraft zubilligt (E. 2b und d).
MSchG 3 I c. Eine anfänglich schwache Marke kann sich durch einen langen und intensiven Gebrauch durchsetzen (E. 2c). MSchG 3 I c. Als Markenelement können Adelstitel gebraucht werden, um die Qualität des betreffenden Produktes zu unterstreichen. In diesen Fällen handelt es sich um eine Qualitätsangabe, die gegenüber anderen Elementen, die dem Titel folgen, nur eine begrenzte Wirkung auf das Gesamtbild der Marke haben wird (E. 4).
MSchG 2 a, 3 I c. Wenn ein Element der Marke eine geographische Bezeichnung ist, aber dieser Name vom Schweizer Publikum, das ihn nicht als geographische Referenz versteht, unbekannt ist, gehört das fragliche Element nicht dem Gemeingut an (E. 5).
MSchG 3 I c. Da Weine und Spirituosen alltägliche Konsumgüter sind, kann nur eine durchschnittliche Aufmerksamkeit beim Kauf dieser Güter erwartet werden (E. 6). [Volltext]



Admission du recours; ref. MA-WI 33/96


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