sic! 1998 Ausgabe 3

"Nina de Nina Ricci / Nina". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 11. Dezember 1997

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 34. Die Löschung der angefochtenen Marke ist mit einer Anerkennung und damit gewissermassen einem Unterliegen gleichzusetzen. Spräche das Institut aber stets der obsiegenden Partei eine Parteientschädigung zu, so würde es Art. 34 MSchG nicht gerecht, da diese Bestimmung eine Beurteilung jedes einzelnen Falles verlangt (E. 1).
MSchG 34; VwVG 64. Die Situation im erstinstanzlichen Verfahren ist eine völlig andere als vor einer Beschwerdeinstanz, weshalb die Grundsätze, welche Lehre und Rechtsprechung im Zusammenhang mit Parteientschädigungen im Beschwerdeverfahren aufgestellt haben, nicht ohne weiteres übernommen werden können (E. 2).
MSchG 34. Im Widerspruchsverfahren vertreten im Normalfall beide Parteien ihren Standpunkt in guten Treuen. Die Erfolgsprognose ist damit unsicher, weshalb eine regelmässig nach dem Unterliegerprinzip zugesprochene Parteientschädigung die angestrebte Kostengünstigkeit des Widerspruchsverfahrens und zudem diejenige des Markeneintragungsverfahrens gefährdet (E. 2).
MSchG 34. Die allgemeinen Zielsetzungen der Ausrichtung einer Parteientschädigung spielen im Widerspruchsverfahren eine geringe Rolle; in diesem ist vor allem ein allfälliges böswilliges oder trölerisches Verhalten massgebend (E. 3-5).
MSchG 34. Haben sich beide Parteien zweckmässig und in guten Treuen verhalten, sollten in der Regel die gegenseitigen Kosten wettgeschlagen werden (E. 6). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 34. La radiation de la marque contestée équivaut à reconnaître le bien-fondé de l'opposition et à admettre en quelque sorte la soumission. Cependant, si l'Institut imputait systématiquement les dépens à la partie ayant succombé, il n'agirait pas en conformité avec l'art. 34 LPM, vu que cette disposition exige une appréciation de chaque cas d'espèce (consid. 1).
LPM 34; PA 64. La situation, dans le cadre de la procédure en première instance, est tout autre que celle portée devant l'instance de recours; pour cette raison, on ne peut reprendre tels quels les principes que la doctrine et la jurisprudence ont établis en ce qui concerne les dépens dans le cadre de la procédure de recours (consid. 2).
LPM 34. Dans le cadre de la procédure d'opposition, en principe les parties en présence défendent de bonne foi leurs points de vue respectifs. Les chances de succès sont donc incertaines, raison pour laquelle une imputation systématique des dépens à la partie qui succombe compromet l'effort de maintenir à des conditions avantageuses les frais inhérents à une procédure d'opposition et, de surcroît, ceux résultant de la procédure d'enregistrement d'une marque (consid. 2).
LPM 34. Les objectifs principaux visés par l'imputation des frais ne jouent qu'un rôle mineur dans le cadre de la procédure d'opposition; l'élément déterminant ici est de savoir si l'une des deux parties est de mauvaise foi ou si elle fait traîner exagérément la procédure (consid. 3-5).
LPM 34. Si les deux parties ont agi de façon appropriée et de bonne foi, les frais réciproques devraient en principe être compensés (consid. 6). [texte complet]



Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. MA-WI 01/97


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