sic! 1998 Ausgabe 4

"Excellent Personaldienstleistung AG / Excellent Co. Mila GmbH". Bundesgericht vom 17. Februar 1998

4. Kennzeichenrecht

4.3 Firmenrecht

OR 944 I; HRegV 44; aHRegV 44. Nachdem reklamehafte Firmenbestandteile von der bisherigen Registerpraxis nur mit äusserster Zurückhaltung zugelassen worden sind, verlangt das Täuschungsverbot, dass diese Firmenbestandteile nach erfolgter Praxisänderung nun nicht einfach monopolisiert werden können (E. 3b).
OR 951. Elemente des sprachlichen Gemeingebrauchs sind typischerweise schwache Firmenbestandteile und können aufgrund von seltener vorkommenden Buchstabenkombinationen und einer einprägsamen Klangwirkung nicht in kennzeichnungsstarke Firmenbestandteile umgedeutet werden (E. 2 und 3d).
OR 951. Gegenüber einer Firma, welche sich ausschliesslich aus Elementen des sprachlichen Gemeingebrauchs zusammensetzt, reicht bereits ein verhältnismässig kennzeichnungsschwacher Zusatz aus, um eine genügende Unterscheidbarkeit herbeizuführen (E. 3e).
OR 951. Eine besondere Kennzeichnungskraft kommt im allgemeinen den am Beginn einer Firma stehenden Wortelementen zu; dies genügt indessen nicht, um einem dem sprachlichen Gemeingut zugehörigen Bestandteil starken Charakter zu verleihen (E. 3f). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.3 Raisons de commerce

CO 944 I; ORF 44; aORF 44. Après que des composants de la raison de commerce servant à la réclame aient été admis par la pratique des registres avec la plus grande retenue, l'interdiction de tromper exige, après changement de la pratique, que ces composants de la raison de commerce ne puissent désormais pas être monopolisés (consid. 3b).
CO 951. Les éléments provenant de l'usage commun de la langue sont typiquement de faibles composants de la raison de commerce et ne peuvent sur la base de combinaisons de lettres se produisant de plus en plus rarement et d'un effet sonore facile à retenir être interprétés comme composants de la raison de commerce ayant une force distinctive (consid. 2 et 3d).
CO 951. Une adjonction ayant relativement une faible force distinctive suffit déjà, par rapport à une raison de commerce se composant uniquement d'éléments provenant de l'usage commun de la langue, à entraîner une distinction suffisante (consid. 3e).
CO 951. Une force distinctive particulière revient en général aux éléments d'un mot se trouvant au début d'une raison de commerce; cela ne suffit cependant pas à accorder un caractère fort à un composant appartenant au langage commun (consid. 3f). [texte complet]



Gutheissung der Berufung; Akten-Nr. 4C. 218/1997


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