sic! 1998 Ausgabe 4

"Tarif Z". Bundesgericht vom 16. Februar 1998

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

URG 60 I. Bei Zirkusvorführungen ist der Zusammenhang zwischen der artistischen Darbietung und der sie begleitenden Musik weit weniger intensiv als beim Ballett, wo Musik und Choreographie letztlich ein einheitliches Ganzes bilden. Werden die Eintrittspreise nicht wegen der Zirkusmusik, sondern praktisch ausschliesslich wegen der artistischen Darbietungen bezahlt, entsprechen die theoretisch möglichen Gesamteinnahmen aus den Vorstellungen (Anzahl der verfügbaren Plätze mal Eintrittspreise) folglich nicht einfach dem relevanten Nutzungsertrag (E. 2c aa).
URG 60 I a, 60 II. Ein Systemwechsel vom Aufwand (Musikerlöhne) zum Ertrag ist nicht von vornherein bundesrechtswidrig; der Nutzungsertrag muss aber hinreichend verlässlich festgestellt werden. War das bisherige System ebenfalls sachgerecht und sind die Entschädigungen nicht unangemessen tief, ist nicht zu beanstanden, ween die Schiedskommission davon ausging, der Systemwechsel dürfe für einzelne Nutzer nicht ohne weiteres zu einer massiven bzw. sprunghaften Erhöhung der geschuldeten Entschädigungen führen (E. 2c aa und bb) .
URG 60 I c. Bei der Verwendung von Eigenkompositionen, die nicht zum Repertoire der Verwertungsgesellschaften gehören, ist eine anteilmässige Herabsetzung der Entschädigung gerechtfertigt. Eine Regelung, wonach eine solche erst zu gewähren ist, wenn der Anteil der Musik oder Tonträger aus dem Repertoire der Verwertungsgesellschaften weniger als 50% beträgt, durfte indessen als zu undifferenziert bewertet werden (E. 2c cc).
URG 59 II; URV 15. Im Rahmen ihrer Änderungskompetenz kann die Schiedskommission nach Anhörung der am Verfahren Beteiligten eine tariflose Zwischenperiode dadurch vermeiden, dass sie den bisherigen Tarif verlängert (E. 3b).
URG 59 II, 83 II. Die Ergänzung des bisherigen Tarifs mit den verwandten Schutzrechten war zulässig, selbst wenn die gewählte Anknüpfung mangelhaft ist (E. 4). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LDA 60 I. Lors de représentations de cirque, le rapport entre la prestation artistique et la musique l'accompagnant est de loin moins marqué qu'au ballet où la musique et la chorégraphie constituent finalement un tout homogène. Si les prix d'entrée ne sont pas payés pour la musique du cirque mais presque uniquement pour la prestation artistique, les recettes totales théoriquement possibles des représentations (nombre de places disponibles fois prix d'entrée) ne correspondent ainsi pas au produit d'exploitation pertinent (consid. 2c aa).
LDA 60 I a, 60 II. Un changement de système des frais (salaires des musiciens) au produit n'est à priori pas contraire au droit fédéral; le produit d'exploitation doit cependant être établi de manière suffisamment fiable. Si le système actuel était également approprié et les indemnités n'étaient pas exagérément basses, on ne peut reprocher à la commission arbitrale d'être partie de l'idée que le changement de système ne devait, pour certains usagers, pas d'emblée amener à une augmentation massive resp. brutale des indemnités dues (consid. 2c aa et bb) .
LDA 60 I c. Une diminution proportionnelle de l'indemnité est justifiée lors de l'utilisation de compositions individuelles ne faisant pas partie du répertoire des sociétés de gestion. Une réglementation, selon laquelle une telle diminution ne devrait être accordée que lorsque la part de musique et de phonogrammes provenant du répertoire des sociétés de gestion se chiffre à moins de 50%, devrait être jugée comme étant trop peu nuancée (consid. 2c cc).
LDA 59 II; ODAu 15. Dans le cadre de sa compétence de modification la commission arbitrale peut, après avoir entendu les personnes parties à la procédure, éviter une période intermédiaire sans tarif en prolongeant la validité du tarif actuel (consid. 3b).
LDA 59 II, 83 II. Le complément du tarif actuel avec des droits voisins était admis même si le rattachement choisi était lacunaire (consid. 4). [texte complet]



II. Öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.248/1997



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