sic! 1998 Ausgabe 4

"Ecoutes téléphoniques". Cour Européenne des Droits de l'Homme du 25 mars 1998

1. Droit de l'information

CEDH 8 I. Les appels téléphoniques en provenance et à destination de locaux professionnels peuvent se trouver compris dans les notions de "vie privée" et de "correspondance" visées à l'art. 8 al. 1 CEDH (consid. 50).
CEDH 8 II. L'interception des communications téléphoniques constitue une "ingérence d'une autorité publique" au sens de l'art. 8 al. 2 CEDH, dans l'exercice d'un droit que le paragraphe 1 garantit, peu importe l'utilisation ultérieure de ces enregistrements (consid. 53).
CEDH 8 II. L'interception de communications par les autorités publiques constituant une atteinte grave au respect de la vie privée et de la correspondance, une telle mesure doit être fondée sur une loi d'une précision particulière vu l'absence de contrôle public, le risque d'abus de pouvoir et le perfectionnement continuel des procédés techniques utilisables (consid. 64 et 72). [texte complet]


1. Informationsrecht

EMRK 8 I. Von Geschäftsräumen ausgehende oder diese erreichende Telefonate können unter die Begriffe "Privatleben" und "Briefverkehr" gemäss Art. 8 Abs. 1 EMRK subsumiert werden (E. 50).
EMRK 8 II. Im Rahmen der Ausübung eines nach Abs. 1 gewährleisteten Rechtes stellt das Abhören von Telefongesprächen einen "Eingriff einer öffentlichen Behörde" im Sinne von Art. 8 Abs. 2 EMRK dar, dies ungeachtet des nachträglichen Gebrauchs dieser Aufnahmen (E. 53).
EMRK 8 II. Da das Abhören von Gesprächen durch die öffentlichen Behörden einen schweren Eingriff in das Privatleben und den Briefverkehrs darstellt, muss eine solche Massnahme angesichts der Abwesenheit einer öffentlichen Kontrolle, der Gefahr von Amtsmissbräuchen und der dauernden Verbesserung der technischen anwendbaren Möglichkeiten auf einem besonders präzisen Gesetz beruhen (E. 64 und 72). [Volltext]



Admission du recours; réf. 13/1997/797/1000



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