sic! 1999 Ausgabe 1

"Swissline". Bundesgericht vom 10. September 1998 Bundesgericht

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

OG 103 lit. b. Das in der Sache zuständige Departement kann die Behördenbeschwerde nach Art. 103 lit. b OG ergreifen, ohne dass die Beschwerdelegitimation weiterer Voraussetzungen bedarf; insbesondere ist weder ein hinreichender Beschwerdegrund noch ein öffentliches Interesse an der Überprüfung des angefochtenen Entscheides notwendig. Zudem kann das Departement für die Beschwerdebegründung mit der Erstinstanz Rücksprache halten (E. 2).
MSchG 2 lit. a. Eine Marke gilt dann als Sachbezeichnung, wenn sie so beschaffen ist, dass der beschreibende Charakter für einen erheblichen Teil der schweizerischen Markenadressaten ohne besondere Denkarbeit oder besonderen Aufwand an Phantasie erkennbar ist (E. 3).
MSchG 2 lit. a. Das Zeichen "Swissline" ist nicht ohne weiteres eine bestimmte beschreibende oder werbemässige Aussage über die damit gekennzeichneten Dienstleistungen. Auch wenn dieses Zeichen zusammen mit anderen Ausdrücken oder Marken beschreibend sein kann, liegt in casu ein Grenzfall vor; in Zweifelsfällen ist die Eintragung jedoch zu bewilligen, da eine Überprüfung durch Zivilgerichte vorbehalten bleibt (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

OJ 103 lit. b. Le département compétent en la matière peut former le recours de l'autorité selon l'art. 103 lit. b OJ, sans que la qualité pour recourir soit soumise à d'autres conditions; ni un motif de recours particulier, ni un intérêt public ne sont nécessaires à l'examen de la décision attaquée. Pour la motivation du recours le département a de plus la faculté d'avoir une séance préliminaire avec la première instance (consid. 2).
LPM 2 lit. a. Une marque est considérée comme dénomination générique lorsqu'elle est de nature à permettre à une majeure partie des destinataires suisses de la marque d'en reconnaître le caractère descriptif sans effort intellectuel particulier ou recours important à la fantaisie (consid. 3).
LPM 2 lit. a. Le signe "Swissline" ne possède pas d'emblée une portée descriptive ou publicitaire particulière sur les services ainsi désignés. Il s'agit en l'espèce d'un cas limite, même si ce signe peut, en relation avec d'autres expressions ou marques, être descriptif; l'enregistrement doit cependant être autorisé en cas de doute, un examen par des tribunaux civils étant réservé (consid. 4). [texte complet]



Bundesgericht; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 4A.6/1998


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