sic! 2009 Ausgabe 9

«Löschung wegen Nichtgebrauchs». Handelsgericht Bern vom 6. Mai 2008

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 12 III. Zur Glaubhaftmachung einer behaupteten Tatsache ist aufgrund objektiver Anhaltspunkte der Eindruck zu vermitteln, dass diese nicht bloss möglich, sondern wahrscheinlich ist (E. 10).
MSchG 12 III. An die Glaubhaftmachung des Nichtgebrauchs einer Marke sind keine hohen Anforderungen zu stellen; Benutzungsrecherchen und -umfragen sind ein gängiges Mittel dazu (E. 11, 12).
MSchG 12 III. Es ist an der Markeninhaberin, den Beweis des Gebrauchs zu erbringen. Unterlässt sie dies, ist von einer für sie ungünstigen Sachverhaltsdarstellung auszugehen (E. 12).
MSchG 12 III; Übereinkommen zwischen der Schweiz und Deutschland betreffend den gegenseitigen Patent-, Muster- und Markenschutz vom 13. April 1892, 5. Die Frage, ob eine Marke allenfalls in Deutschland rechtserhaltend gebraucht wird, ist nicht von Amtes wegen zu prüfen. Wenn die Markeninhaberin es unterlässt, einen solchen Gebrauch geltend zu machen, kann von der Klägerin nicht erwartet werden, dass sie den Nichtgebrauch auch in Deutschland glaubhaft macht (E. 13). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 12 III. Pour rendre vraisemblable un fait allégué, des critères objectifs doivent donner l’impression qu’il s’est probablement produit, et non pas que sa réalisation ait été simplement possible (consid. 10).
LPM 12 III. Les conditions requises pour rendre vraisemblable le non-usage de la marque ne sont pas élevées; une enquête ou une recherche sur la fréquence de son usage constituent à cet égard des moyens usuels (consid. 11, 12).
LPM 12 III. Le titulaire de la marque doit apporter la preuve de son usage. S’il omet de le faire, il faut se baser sur un état de fait en sa défaveur (consid. 12).
LPM 12 III; Convention entre la Suisse et l’Allemagne concernant la protection réciproque des brevets, dessins, modèles et marques du 13 avril 1892, 5. La question de savoir si une marque a fait l’objet en Allemagne d’un usage propre à maintenir le droit à la marque ne doit pas être examinée d’office. Si le titulaire de la marque omet de rendre un tel usage vraisemblable, on ne peut pas exiger de la demanderesse qu’elle rende également vraisemblable le non-usage de la marque en Allemagne (consid. 13). [texte complet]



Gutheissung der Klage; Akten-Nr. HG 07 59

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