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"Vélo Assistance". IIe Cour d'Appel de Fribourg du 9 avril 1998 (mesures provisionnelles)
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 58; LCD 12. Lorsque le demandeur invoque la protection de la LCD en concours avec une des lois sur les biens immatériels, il peut le faire au for prévu par cette dernière (consid. 1a).
LPM 52. L'enregistrement d'une marque ne lie pas le juge civil, qui peut examiner lors d'un procès la question du droit à la protection de la LPM. L'exclusion de cette protection peut être invoquée par voie d'exception. Si l'exception est fondée, le demandeur sera débouté de ses conclusions. Toutefois, à défaut de conclusions du défendeur dans ce sens, la marque du demandeur ne sera pas déclarée nulle (consid. 2a).
LPM 2 lit. a. Dans l'examen d'une marque composée de plusieurs mots appartenant au domaine public, il faut se fonder sur l'impression d'ensemble laissée par la combinaison des termes pour déterminer si la marque présente un caractère distinctif suffisant (consid. 2b).
LPM 2 lit. a. La mention "marque imposée" apposée lors de l'enregistrement d'une marque n'est pas déterminante pour décider si elle s'est imposée, dans la mesure où l'OFPI (devenu l'IFPI) admettait qu'un signe s'était imposé lorsque le déposant établissait un usage d'une durée de dix ans au moins. Le juge civil doit examiner si le signe en question a effectivement été utilisé longtemps et auprès d'un large public pour individualiser les produits ou les services de l'entreprise qui invoque le droit à la marque (consid. 2b et c).
LPM 2 lit. a. Un signe du domaine public ne peut s'imposer pour désigner des produits ou des services que dans la mesure où il n'est pas indispensable pour le commerce concerné, voire pour le public (consid. 2b).
LCD 3 lit. d. Une interdiction générale d'imiter les produits d'autrui ne peut être déduite de l'art. 3 let. d LCD. En soi, l'utilisation de l'idée technique
ou esthétique d'autrui et le risque de confusion des produits qui en découle nécessairement ne suffisent donc pas pour qu'il y ait violation des règles relatives à la concurrence. Pour que l'on soit en présence d'une telle violation, il faut que le concurrent utilise une prestation d'autrui d'une manière qui ne soit pas conciliable avec les règles de la bonne foi (consid. 3).
[texte complet]
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 58;, UWG 12. Ruft der Kläger den Schutz des UWG zusammen mit einem Immaterialgüterrechtsgesetz an, so kann er dies am Gerichtsstand des letzteren tun (E. 1a).
MSchG 52. Die Eintragung einer Marke bindet den Zivilrichter nicht. Er kann die Frage des Markenschutzes gemäss MSchG im Prozess prüfen. Der Ausschluss dieses Schutzes kann auf dem Weg der Einrede geltend gemacht werden. Ist die Einrede begründet, sind die Anträge des Klägers abzuweisen. Mangels Anträgen des Beklagten wird die Marke des Klägers jedoch nicht für nichtig erklärt (E. 2a).
MSchG 2 lit. a. Bei der Prüfung einer Marke, die aus mehreren Wörtern aus dem Gemeingut besteht, ist der Gesamteindruck, welcher sich aus der Kombination der Wörter ergibt, massgebend für die Entscheidung, ob die Marke genügend kennzeichnungskräftig ist (E. 2b).
MSchG 2 lit. a. Der bei der Eintragung einer Marke vermerkte Zusatz "durchgesetzte Marke" ist für die Frage, ob sie sich durchgesetzt hat, nicht entscheidend, soweit das BAGE (jetzt IGE) ein Zeichen als durchgesetzt betrachtete, weil der Hinterleger einen mindestens zehn Jahre langen Gebrauch nachwies. Der Zivilrichter muss prüfen, ob das fragliche Zeichen tatsächlich über lange Zeit und in der Öffentlichkeit benutzt wurde, um die Produkte oder die Dienstleistungen des Unternehmens, welches sich auf das Markenrecht beruft, zu kennzeichnen (E. 2b und c).
MSchG 2 lit. a. Ein Zeichen des Gemeingutes kann sich nur dann zur Kennzeichnung eines Produktes oder einer Dienstleistung durchsetzen, wenn es für den betroffenen Handel und somit für die Öffentlichkeit nicht freihaltebedürftig ist (E. 2b).
UWG 3 lit. d. Aus Art. 3 lit. d. UWG kann kein allgemeines Verbot abgeleitet werden, die Produkte anderer nachzuahmen. Die Nutzung einer technischen oder ästhetischen Idee eines anderen an sich und die Verwechslungsgefahr der Produkte, die sich zwangsläufig daraus ergibt, genügen für eine Wettbewerbsverletzung folglich nicht. Für eine solche Verletzung muss der Mitbewerber eine Leistung eines anderen auf eine Weise nutzen, die mit den Regeln von Treu und Glauben nicht vereinbar ist (E. 3).
[Volltext]
Rejet de la requête de mesures provisionnelles par les président; réf. A2 9/98
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