sic! 2009 Ausgabe 9

«Steinkirche II». Kantonsgericht Graubünden vom 3./4. September 2007

2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

URG 11 II, 12 III. Der Entscheid, wann die Änderung eines Bauwerks das Ansehen des Urhebers als Person beeinträchtigt, beruht auf der wertenden, einzelfallbezogenen Gegenüberstellung der Interessen des Eigentümers an der Veränderung und der Interessen des Urhebers an der Beibehaltung. Kriterien sind insbesondere die Intensität des Eingriffes, der Grad der Individualität und Originalität, d.h. der Gestaltungshöhe und die persönliche Prägung des Bauwerks sowie die wirtschaftlichen Risiken des Eigentümers. Je grösser Individualität und Originalität eines Bauwerks, desto grösser ist das rufbezogene, schützenswerte Interesse des Urhebers gegen eine Veränderung (E. 7b, d).
URG 11 II. Ein Bauwerk ist entstellt, wenn bei der Ausführung bzw. Änderung des Bauwerks die vom Urheber klar formulierte Problemstellung und deren originelle und konsequente Lösung weitgehend ignoriert werden und dadurch Unklarheit erzeugt wird, welche die Leistung und den Ruf des Urhebers infrage stellt. Die Änderungen sind dabei einzeln im Hinblick auf die Gesamtschöpfung, sodann aber auch in ihrem Zusammenwirken im Lichte der architektonischen Aussage des Werks zu würdigen (E. 7c, 7.2).
URG 11 II. Die Gesamtkomposition eines Bauwerks ist entstellt, wenn die auf Gegensätzlichkeit seiner Teile angelegte Gestaltung des Werks, welche sich konsequent in Form, Materialien, Funktion, Konstruktion und Wirkung auf den Menschen äussern soll, durch Änderungen gestört und aufgehoben wird, indem etwa eine andere Materialverwendung oder Bauweise die Über- und Unterordnung der Teile sowie die Transparenz und Flüchtigkeit des einen Teils gegenüber der massiven Beständigkeit des anderen Teils verwischt (E. 7.4, 7.5).
URG 11 II. Ob die Entstellung eines Bauwerks seinen Urheber in dessen Ansehen als Person und Architekt verletzt, ist nach objektivem Massstab, unabhängig vom subjektiven Empfinden des Urhebers zu beurteilen. Kriterien sind insbesondere der Unikat-Charakter eines Werks, die Art der Baute, der Werdegang des Projekts, seine zeitliche Ausdehnung und schliesslich das persönliche Engagement des Urhebers (E. 7.6). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LDA 11 II, 12 III. La question de savoir quand la modification d’une œuvre architecturale peut porter préjudice à la réputation de l’auteur se fonde sur une pesée des intérêts en présence, à savoir de l’intérêt du propriétaire à la modification, d’une part, et de l’intérêt de l’auteur au maintien de l’œuvre, d’autre part. Les critères sont notamment l’intensité de l’atteinte, le degré d’individualité et d’originalité de l’œuvre, autrement dit le degré d’activité créatrice et l’apport personnel de l’auteur, ainsi que les risques financiers du propriétaire. Plus l’œuvre est originale, plus l’auteur aura un intérêt élevé à ce que son œuvre ne soit pas modifiée (consid. 7b, d).
LDA 11 II. Une œuvre architecturale est dénaturée lorsque la problématique telle qu’elle a été posée de manière claire par l’auteur et sa solution originale sont largement ignorées lors de l’exécution ou de la modification de l’œuvre, et qu’il en résulte une incertitude qui remet en question la prestation et la réputation de l’auteur. Dans ce contexte, les modifications doivent être appréciées en tenant compte de l’œuvre dans son ensemble, mais également de leurs effets sur la conception architecturale (consid. 7c, 7.2).
LDA 11 II. L’unité générale d’une œuvre architecturale est dénaturée lorsque l’articulation de ses éléments, qui caractérise l’œuvre et qui se manifeste par la forme, les matériaux, la fonction, la construction et son effet esthétique, est altérée et annihilée, p.ex. par une modification dans les matériaux ou le mode de construction qui altère les relations entre les diverses parties et qui modifie la transparence et la fluidité d’un élément par rapport au caractère massif de l’autre élément (consid. 7.4, 7.5).
LDA 11 II. Il convient d’apprécier de façon objective si la dénaturation d’une œuvre architecturale porte préjudice à la réputation de l’auteur en tant que personne et en tant qu’architecte, indépendamment du sentiment subjectif de l’auteur. Les critères sont notamment le caractère unique de l’œuvre, sa nature, le développement du projet, son étendue dans le temps et, enfin, l’engagement personnel de l’auteur (consid. 7.6). [texte complet]



Zivilkammer; Teilweise Gutheissung, eine dagegen beim BGer erhobene Beschwerde ist mit Urteil vom 20. Januar 2009 abgewiesen worden (siehe sic! 2009, 345, «Steinkirche»); Akten-Nr. ZFE 05 3

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