sic! 1999 Ausgabe 3

"Tarif D (Konzertgesellschaften)". Bundesgericht vom 1. März 1999

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

OG 105 Abs. 2. An der Rechtsprechung, dass es sich bei der Eidgenössischen Schiedskommission für die Verwertung von Urheberrechten und verwandten Schutzrechten um eine richterliche Behörde handelt, ist festzuhalten (E. 1b).
VwVG 12, 13 Abs. 1 lit. b. Bei der Feststellung des Sachverhalts sind die Parteien zur Mitwirkung verpflichtet, da in der Regel nur sie über die für die Prüfung der Angemessenheit erforderlichen Zahlen und Statistiken verfügen. Die Schiedskommission genügt ihrer Amtsermittlungspflicht, wenn sie die Angaben und Beweismittel der Parteien prüft und würdigt. Sind die vom Beschwerdeführer verlangten tatbeständlichen Abklärungen nicht entscheidrelevant, kann der Schiedskommission nicht vorgeworfen werden, sie habe den Sachverhalt offensichtlich unvollständig oder in Verletzung wesentlicher Verfahrensvorschriften festgestellt (E. 2b und 4b/dd).
URG 60 Abs. 1 lit. a. Ein bestimmter Geldbetrag gehört zum anrechenbaren Ertrag, soweit er im Hinblick auf die mit der Veranstaltung verbundene Werknutzung eingenommen wird. Dazu gehören auch Einsparungen, die erst dank privatem Sponsoring oder Subventionen der öffentlichen Hand möglich werden. Dies gilt selbst bei einer defizitären Veranstaltung (E. 3b).
URG 60 Abs. 1 lit. c. Bei Anwendung der Pro-rata-temporis-Regel sind die Pausen nicht zu berücksichtigen (E. 4a).
URG 60. Lässt sich die effektive Belastung der einzelnen Konzertgesellschaften in all ihren Konsequenzen vorgängig kaum abschätzen, kann nicht gesagt werden, dass ein Systemwechsel, verbunden mit einer Übergangsregelung, die eine maximale Erhöhung der urheberrechtlichen Entschädigung von 12,5 Prozent vorsieht, zu einem unzumutbaren Tarifsprung führt (E. 4b). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

OJ 105 al. 2. Il faut s'en tenir à la jurisprudence selon laquelle la Commission arbitrale fédérale pour la gestion de droits d'auteur et de droits voisins constitue une autorité judiciaire (consid. 1b).
PA 12, 13 al. 1 lit. b. Les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits, celles-ci disposant en règle générale des chiffres et statistiques nécessaires à l'examen de l'équité. La Commission arbitrale répond aux exigences de la constatation d'office des faits lorsqu'elle examine et apprécie les indications et moyens de preuve des parties. On ne peut reprocher à la Commission arbitrale d'avoir constaté les faits de façon manifestement incomplète ou en violation de règles essentielles de procédure si les clarifications de fait demandées par le recourant n'ont aucune influence sur la décision (consid. 2b et 4b/dd).
LDA 60 al. 1 lit. a. Un montant défini est à imputer aux recettes pour autant qu'il soit encaissé en prévision d'une manifestation liée à l'utilisation de l'oeuvre. A celui-ci s'ajoutent les économies rendues possibles grâce aux sponsors privés et aux subventions publiques. Ce principe est également valable dans le cas d'une manifestation déficitaire (consid. 3b). LDA 60 al. 1 lit. c. Les pauses ne sont pas prises en compte lors de l'application de la règle du "pro rata temporis" (consid. 4a).
LDA 60. Si les charges effectives grevant chaque société de concert ne peuvent guère être évaluées préalablement, on ne peut en déduire qu'un changement de système, lié à une réglementation transitoire prévoyant une augmentation maximale de 12,5 pour cent de l'indemnité relevant du droit d'auteur, conduise à une montée de tarif intolérable (consid. 4b). [texte complet]



II. Öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.491/1998



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