sic! 1999 Ausgabe 4
HEIJO RUIJSENAARS*

Zur Vergänglichkeit von "ephemeren Aufnahmen" Zugleich einige Bemerkungen zur Entscheidung des Bundesgerichts vom 2. Februar 1999 (Siehe "Tarif S (Sender) II", sic! 3/1999, 255 ff).

Der primäre Zweck der Regelung der "ephemeren Aufnahmen" bestand sowohl zum Vorteil der Rundfunkanstalten als auch zugunsten der Musikurheber darin, dass die Herstellung von Aufzeichnungen, die für die Vorbereitung einer Sendung technisch oder zeitlich notwendig waren, zulässig war, die Aufnahmen aber nur der Ausübung des jeweils eingeräumten Senderechts durch die betreffende Rundfunkanstalt dienen und nicht auch zu anderen, sendungsunabhängigen Verwertungen führen durften. Im Rahmen einer modernen Vermutungsregel könnte diese Regelung auch weiterhin für einen angemessenen Interessenausgleich Modell stehen. [Volltext]


Favorisant non seulement les stations de radiodiffusion mais également les auteurs d'oeuvres musicales, la réglementation des "enregistrements éphémères" avait pour but premier de rendre licite la production d'enregistrements nécessaires à la préparation d'une émission, tant pour des raisons techniques que pour des motifs de temps. Cependant, les enregistrements ne pouvaient être exploités que dans le cadre de l'exercice de chaque droit de diffusion conféré à la station de radiodiffusion et ne devaient pas non plus être exploités à d'autres fins n'ayant aucun rapport avec la radiodiffusion. C'est dans le cadre de l'établissement d'une présomption légale moderne que cette réglementation pourrait toujours encore servir de modèle à une balance équitable des intérêts en présence. [texte complet]



* Dr., Jurist bei der Europäischen Rundunkunion, Genf.


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