sic! 1999 Ausgabe 4

"Budweiser". Bundesgericht vom 15. Februar 1999

4. Kennzeichenrecht

4.6 Herkunftsangaben

V vom 16. November 1973 Schweiz-Tschechien über den Schutz von Herkunftsangaben, Ursprungsbezeichnungen und anderen geographischen Bezeichnungen Art. 1 Ziff. 2, Art. 2. Gemäss dem Ursprungslandprinzip besteht der Rechtsschutz unabhängig davon, ob auch nach der inländischen Verkehrsauffassung eine geographische Herkunftsangabe vorliegt; der Schutz der im bilateralen Abkommen aufgenommenen Herkunftsangaben setzt keine konkrete Täuschungsgefahr voraus (E. 1a).
V vom 16. November 1973 Schweiz-Tschechien über den Schutz von Herkunftsangaben, Ursprungsbezeichnungen und anderen geographischen Bezeichnungen Art. 5 Abs. 1; MSchG 47 Abs. 3. Die Verwechselbarkeit beurteilt sich für Herkunftsangaben grundsätzlich nach den gleichen Kriterien wie in den anderen Gebieten des Kennzeichenschutzes, insbesondere im Markenschutz. Herkunftsangaben sind gegen Kennzeichnungen zu schützen, die geeignet sind, unzutreffende Vorstellungen über die geographische Herkunft der Waren zu wecken. Die Marke "Bud" ist geeignet, bei Konsumenten, denen die Bezeichnungen "Budweiser" und "Budvar" bzw. "Budbräu" als Herkunftsangaben für Bier aus der tschechischen Stadt Budweis bekannt sind, Fehlvorstellungen über die Herkunft eines damit gekennzeichneten amerikanischen Biers auszulösen (E. 1b-d). MSchG 12, 52. Der Verwirkungseinwand fällt ausser Betracht, wenn wie bei geschützten Herkunftsangaben über Individualinteressen hinaus auch Allgemeininteressen verletzt sind (E. 1e). MSchG 12, 52. Zur Geltendmachung des Nichtgebrauchs einer Marke ist grundsätzlich kein spezieller Interessennachweis erforderlich. Ausnahmsweise kann ein Rechtsschutzinteresse an der Nichtigerklärung jedoch dann fehlen, wenn der Kläger das fragliche Zeichen oder ein diesem ähnliches Zeichen schon aus anderen Gründen selbst gar nicht benutzen darf, so dass für ihn die Markeneintragung zum vornherein keine weitere Behinderung in der freien Zeichenbildung bewirken kann. Diesfalls muss der Kläger nachweisen, dass er aufgrund besonderer Umstände dennoch ein schutzwürdiges Interesse daran hat, ein Wiederaufleben des zufolge Nichtgebrauchs untergegangenen Markenrechts zu verhindern (E. 2a).
UWG 3 lit. d. Der Schutz gegen unlautere Ausnutzung der Wertschätzung, die das Angebot eines Mitbewerbers bei den Konsumenten geniesst, setzt grundsätzlich voraus, dass überhaupt eine schutzwürdige Marktposition erworben worden ist. Auch wenn die Marktstellung des Mitbewerbers in der Schweiz mit Hilfe eines unbefugten Markengebrauchs aufgebaut wurde, rechtfertigt sich dennoch eine Abgrenzung zu diesem Mitbewerber, wenn einem erheblichen Teil der schweizerischen Markenadressaten die Verbreitung seiner Marke im Ausland bekannt ist (E. 2b). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.6 Indications de provenance

Traité du 16 novembre 1976 Suisse - République tchèque sur la protection des indications de provenance, des appellations d'origine et d'autres dénominations géographiques Art. 1 ch. 2, Art. 2. Selon le principe du pays d'origine la protection juridique existe indépendamment du fait que selon la conception nationale usuelle une indication de provenance géographique est donnée; la protection des indications de provenance retenues dans l'accord bilatéral ne suppose aucun danger de confusion concret (consid. 1a).
Traité du 16 novembre 1976 Suisse -- République tchèque sur la protection des indications de provenance, des appellations d'origine et d'autres dénominations géographiques Art. 5 al. 1; LPM 47 al. 3. Le risque de confusion se juge pour les indications de provenance en principe selon les mêmes critères que dans les autres domaines de la protection des signes, en particulier dans la protection des marques. Les indications de provenance sont à protéger des signes qui sont à même de donner une fausse idée sur la provenance géographique du produit. La marque "Bud" est à même de créer de fausses idées sur la provenance d'une bière américaine ainsi caractérisée chez des consommateurs pour qui les désignations "Budweiser" et "Budvar" resp. "Budbräu" sont connues comme indications de provenance pour de la bière de la ville tchèque Budweis (consid. 1b-d).
LPM 12, 52. L'objection de la péremption n'entre pas en considération, lorsque comme pour les indications de provenance en plus d'intérêts privés des intérêts généraux sont blessés (consid. 1e).
LPM 12, 52. Pour faire valoir le non-usage d'une marque il n'est en principe pas nécessaire de prouver un intérêt particulier. Exceptionnellement un intérêt de protection légale à la déclaration de nullité peut par contre faire défaut, si le plaignant n'ose pas du tout utiliser le signe en question ou un signe semblable pour d'autres raisons, de sorte que l'inscription de la marque ne peut constituer pour lui de toute manière une restriction supplémentaire dans la liberté de former des signes. Dans ce cas le plaignant doit prouver qu'il a, sur la base de circonstances particulières, tout de même un intérêt digne de protection d'empêcher le rétablissement du droit de la marque détruit par suite de non-usage (consid. 2a).
LCD 3 lit. d. La protection contre l'exploitation déloyale de l'estime, dont bénéficie l'offre d'un concurrent auprès des clients, suppose en principe qu'au moins une position de marché digne de protection ait été acquise. Même si la position de marché d'un concurrent en Suisse a été construite à l'aide de l'emploi illicite d'une marque, une délimitation par rapport à ce concurrent se justifie tout de même, lorsque la diffusion de sa marque à l'étranger est connue par une part importante des destinataires suisses de la marque (consid. 2b). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung der Klägerin, teilweise Gutheissung der Berufung der Beklagten; Akten-Nr. 4C. 254/1998



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