sic! 2000 Ausgabe 1

"Oeuvre architecturale". Tribunal fédéral du 6 juillet 1999

2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LDA 2 al. 1, 2 lit. d, e. Lorsque la liberté de manoeuvre du créateur est restreinte, une activité indépendante réduite suffit à fonder la protection; il en va notamment ainsi pour les oeuvres d'architecture en raison de leur usage pratique et des contraintes techniques qu'elles doivent respecter (consid. 4b).
LDA 2, 3, 10, 11 al. 1 lit. b. Si un tiers se contente de s'inspirer d'une oeuvre protégée et que ses emprunts à cette oeuvre sont si modestes qu'ils s'effacent devant l'individualité de sa nouvelle oeuvre, c'est-à-dire si les éléments individuels de l'oeuvre antérieure qui ont été repris passent à l'arrière-plan de la nouvelle création, il y alors "libre utilisation", laquelle ne porte pas atteinte aux droits d'utilisation de l'oeuvre préexistante (consid. 4c).
OJ 63 al. 2. La question de savoir comment une oeuvre se différencie d'une autre création relève du fait. C'est en revanche une question de droit que de juger si la notion juridique de l'oeuvre a été correctement appliquée et de dire si, au vu des faits retenus, une nouvelle oeuvre a été créée (consid. 4d). [texte complet]


2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

URG 2 Abs. 1, 2 lit. d, e. Wenn die Schöpfungsfreiheit eingeschränkt ist, reduzieren sich die Schutzanforderungen mit Bezug auf das erforderliche freie Schaffen. Dies gilt insbesondere für architektonische Werke, weil diese praktisch nutzbar sein müssen und technische Vorgaben einzuhalten sind (E. 4b). URG 2, 3, 10, 11 Abs. 1 lit. b. Lässt sich ein Dritter von einem geschützten Werk bloss inspirieren und sind seine Anlehnungen daran so bescheiden, dass sie im Verhältnis zur Individualität des neuen Werks verblassen, d.h. treten die übernommenen individuellen Elemente des älteren Werks gegenüber der neuen Schöpfung in den Hintergrund, handelt es sich um eine "freie Benutzung", welche das Gebrauchsrecht am älteren Werk nicht beeinträchtigt (E. 4c).
OG 63 Abs. 2. Inwieweit sich ein Werk von einem andern unterscheidet, ist eine Sachfrage. Rechtsfrage ist hingegen, ob der Rechtsbegriff des Werks richtig angewandt wurde, und anhand der festgestellten Tatsache zu entscheiden, ob ein neues Werk geschaffen wurde (E. 4d). [Volltext]



1ère Cour civile; rejet du recours 4C.61/1999



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