sic! 2000 Ausgabe 4

"Loto Score". Tribunal fédéral du 28 février 2000

7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 10 al. 2 let. e. Lorsque l'art. 10 al. 2 let. e LCD se réfère à l'art. 9 al. 1 et 2 LCD, cette disposition ne vise que l'objet des actions (interdire le trouble, le faire cesser, etc). et non pas la condition subjective pour agir (subir une atteinte à sa clientèle, etc; consid. 1a).
OJ 44 et 46. Lorsque la Confédération agit sur la base de l'art. 10 al. 2 let. c LCD afin de protéger la réputation de la Suisse à l'étranger, il s'agit d'une contestation civile portant sur un droit de nature non pécuniaire (consid. 1a).
LCD 1. La LCD n'a pas pour but de protéger un marché qui ne devrait pas exister, car illicite. L'acte incriminé doit être objectivement propre à avantager ou à désavantager une entreprise dans sa lutte pour acquérir de la clientèle, ou à accroître ou à diminuer ses parts de marché. Toute escroquerie n'est ainsi pas simultanément un acte de concurrence déloyale (consid. 1c aa).
LCD 1. La LCD ne s'applique pas lorsque la prestation offerte est purement fallacieuse et l'activité contestée consiste en définitive à conclure des contrats dolosifs, car un tel marché étant illicite ne saurait bénéficier de la protection de la LCD, qui n'a évidemment pas pour but d'instaurer une saine concurrence sur le marché de la tromperie (consid. 1c bb). [texte complet]


7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 10 Abs. 2 lit. e. Wenn sich Art. 10 Abs. 2 lit. e UWG auf Art. 9 Abs. 1 und 2 UWG bezieht, so betrifft diese Bestimmung nur den Gegenstand jener Klagen (Verbot der Verletzung, ihre Beseitigung, usw). und nicht die subjektive Klagebedingung (Verletzung in seiner Kundschaft, usw) (E. 1a).
OG 44 und 46. Wenn der Bund nach Art. 10 Abs. 2 lit. c UWG klagt, um den Ruf der Schweiz im Ausland zu schützen, handelt es sich um eine nicht vermögensrechtliche zivilrechtliche Streitigkeit (E. 1a).
UWG 1. Das UWG hat nicht zum Ziel, einen Markt zu schützen, der -- da widerrechtlich -- nicht bestehen sollte. Die beanstandete Handlung muss objektiv geeignet sein, ein Unternehmen in seinem Kampf um Kundschaftswerbung oder zur Steigerung oder Verminderung seiner Marktanteile zu begünstigen oder zu benachteiligen. Somit ist nicht jeder Betrug unbedingt gleichzeitig eine unlautere Handlung (E. 1c aa).
UWG 1. Das UWG ist nicht anwendbar, wenn die angebotene Leistung rein betrügerischer Natur ist und die beanstandete Handlung letztendlich im Abschluss absichtlich täuschender Verträge besteht; denn ein solcher Markt ist widerrechtlich und darf den Schutz des UWG nicht geniessen. Jenes hat offensichtlich nicht zum Ziel, auf dem Betrugsmarkt einen gesunden Wettbewerb zu errichten (E. 1c bb). [Volltext]



1ère Cour civile; rejet du recours; réf. 4C 461/1999


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