sic! 2000 Ausgabe 4

"Arc de Triomphe". Obergericht Basel-Landschaft vom 16. November 1999

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 52; UWG 9 Abs. 1 lit. c. Das Feststellungsinteresse ist zu bejahen, wenn eine Urteilspublikation angestrebt wird (E. 1.1 und 1.2).
MSchG 2 lit. a. Die Bezeichnung "Arc de Triomphe" ist keine als Gemeingut geltende geographische Bezeichnung, sondern eine indirekte Herkunftsangabe. Solche Angaben sind eintragbar, sofern sie nicht täuschend sind (E. 1.1).
UWG 9 Abs. 1 lit. c. Es spricht einiges dafür, die Legitimation zur Klage aus UWG zumindest jenem indirekt Verletzten zuzugestehen, welcher dem direkt Verletzten die Teilnahme am Wettbewerb mittels der Einräumung von Nutzungsbefugnissen an einem absoluten Recht ermöglicht hat. In jedem Fall ergibt sich ein Klagerecht desjenigen, dem die Ansprüche des direkt Verletzten abgetreten worden sind (E. 1.2).
UWG 3 lit. d. Der Massstab der Verwechselbarkeit ist im Wettbewerbsrecht der gleiche wie im Markenrecht; der Schutz wird kumulativ gewährt (E. 1.2 in fine).
MSchG 55 Abs. 2; UWG 9 Abs. 3. Der Gewinnherausgabeanspruch aus Markenverletzung und unlauterem Wettbewerb besteht unabhängig vom Verschulden und seit dem Zeitpunkt der Hinterlegung der Marke. Die Gewinnberechnung richtet sich nach dem Nettogewinn unter Abzug eines angemessenen Anteils der allgemeinen Fixkosten (E. 3.2 und 3.3).
MSchG 60; UWG 9 Abs. 1 lit. a. Auch wenn der Verletzer einer Marke für die Publikation eines negativen Testergebnisses nicht direkt verantwortlich ist, hat er durch die Verwendung der Marke Anlass für die Negativbewertung gegeben, was eine Urteilspublikation rechtfertigt (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 52; LCD 9 al. 1 lit. c. L'intérêt juridique à la constatation doit être admis lorsqu'une publication du jugement est demandée (consid. 1.1 et 1.2).
LPM 2 lit. a. La dénomination "Arc de Triomphe" ne constitue pas une désignation appartenant au domaine public, mais une indication de provenance indirecte. De tels indications peuvent être enregistrées, pour autant qu'elles ne soient pas trompeuses (consid. 1.1).
LCD 9 al. 1 lit. c. Des arguments plaident en faveur de la reconnaissance de la qualité pour agir à celui qui a été indirectement atteint lorsque, par l'octroi de droits d'exploitation portant sur des droits absolus dont il est titulaire, c'est lui qui a permis à celui qui a été directement atteint de prendre part à la concurrence. De toute façon, la qualité pour agir doit être reconnue à celui qui s'est fait céder les prétentions de celui qui est directement lésé (consid.1.2).
LCD 3 lit. d. L'appréciation du risque ce confusion est identique en droit des marques et en droit de la concurrence déloyale; la protection est accordée cumulativement (consid. 1.2 in fine).
LPM 55 al. 2; LCD 9 al. 3. L'action en remise du gain découlant d'une violation de la marque et d'une concurrence déloyale existe dès le moment du dépôt de la marque, indépendamment d'une faute. Le calcul du gain a lieu en fonction du gain net réalisé, sous déduction d'une part équitable correspondant aux frais généraux (consid. 3.2 et 3.3). LPM 60; LCD 9 al. 1 lit. a. Même si celui qui viole une marque n'est pas directement responsable de la publication du résultat négatif d'un test, c'est l'utilisation qu'il a faite de la marque qui a donné lieu à l'évaluation négative. Ce fait justifie une publication du jugement (consid. 4). [texte complet]



Teilweise Gutheissung der Klage und Nichteintreten auf die Widerklage; Akten-Nr. Verf. 52-97/974; A 97/230


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