sic! 2009 Ausgabe 10

«Kopfschaltung». Bundesverwaltungsgericht vom 10. März 2009

1. Informationsrecht

BV 5 I; BÜPF 15 I; VÜPF 17. Art. 15 Abs. 1 BÜPF bildet i.V.m. Art. 17 VÜPF eine genügende gesetzliche Grundlage für die Verpflichtung einer Fernmeldedienstanbieterin, die Verbindungen eines ausländischen Telefonanschlusses mit schweizerischen Telekommunikationsnetzen zu überwachen und die notwendigen technischen Einrichtungen dafür bereitzustellen (E. 6, 7).
BV 13 I; BÜPF 13 ff. Das automatisierte Scannen von Fernmeldeverbindungen, das zur Überwachung von Verbindungen einer ausländischen Rufnummer mit schweizerischen Telekommunikationsnetzen durchgeführt werden muss, tangiert als solches den verfassungsmässigen Anspruch der Kunden auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens nicht (E. 6, 8).
BV 26 I, 27, 36 II, III; BÜPF 13 ff. Die Verpflichtung einer Anbieterin von Fernmeldediensten, technische Massnahmen umzusetzen, die es ihr gestatten, Verbindungen einer ausländischen Rufnummer mit ihren Netzen zu überwachen, ist durch das öffentliche Interesse an der Bekämpfung der Kriminalität gedeckt und verhältnismässig. Es kann daher offenbleiben, ob sich Fernmeldedienstanbieterinnen angesichts des weiterhin stark regulierten Marktes diesbezüglich überhaupt auf die Eigentumsgarantie und die Wirtschaftsfreiheit berufen können (E. 6, 9, 10). [Volltext]


1. Droit de l'information

Cst. 5 I; LSCPT 15 I; OSCPT 17. Les art. 15 al. 1 LSCPT et 17 OSCPT forment une base légale suffisante pour obliger les fournisseurs de services de télécommunications de surveiller les communications d’un raccordement téléphonique étranger avec les réseaux suisses de télécommunications et de mettre à disposition les installations techniques nécessaires (consid. 6, 7).
Cst. 13 I; LSCPT 13 ss. Le balayage automatique de télécommunications, que l’on doit mettre en œuvre pour la surveillance d’un numéro d’appel étranger avec les réseaux suisses de télécommunications, n’affecte pas en tant que tel le droit constitutionnel des clients au respect de leur vie privée et familiale (consid. 6, 8).
Cst. 26 I, 27, 36 II, III; LSCPT 13 ss. L’obligation d’un fournisseur de services de télécommunications de réaliser des mesures techniques permettant la surveillance des communications d’un numéro d’appel étranger avec ses réseaux est couvert par l’intérêt public à la lutte contre la criminalité et est proportionné. Peut donc rester ouverte la question de savoir si, au vu du marché toujours encore très réglementé en la matière, les fournisseurs de services de télécommunications peuvent éventuellement invoquer la garantie de la propriété et la liberté économique (consid. 6, 9, 10). [texte complet]



Abteilung I; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. A-2335/2008

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