sic! 2000 Ausgabe 7

"Rivella (fig). / Apiella III". Bundesgericht vom 18. Juli 2000

4. Kennzeichenrecht

4.2 Ausstattungsschutz

MSchG 55. Das Rechtsschutzinteresse an einer Klage besteht solange, als die Beklagte die materielle Begründetheit einer Klage bestreitet und sich dem Klagebegehren damit nicht vollumfänglich unterzieht (E. 3).
ZGB 8; MSchG 3 Abs. 1 lit. h. Die Verwechslungsgefahr ist im ganzen Kennzeichnungsrecht nach ständiger Rechtsprechung keine Tat-, sondern eine Rechtsfrage. Sie wird vom Richter ohne Verkehrsumfrage geprüft, sofern kein Branchenverständnis spezifischer Verkehrskreise in Frage steht (E. 4).
UWG 2, 3 lit. d. Dass die Nachahmung grundsätzlich erlaubt ist, soweit kein Sonderrechtsschutz greift, bedeutet nicht, dass eine quasi grundrechtlich geschützte Freiheit auf Nachahmung bestünde. Eine Nachahmung eines fremden Erzeugnisses ist unzulässig, wenn ihr spezialgesetzliche Ausschliesslichkeitsansprüche entgegenstehen; sie ist ebenfalls verboten, wenn sie das Lauterkeitsgebot verletzt und insbesondere in schmarotzerischer Weise den guten Ruf der Erzeugnisse eines Mitbewerbers ausbeutet (E. 5 und 7).
MSchG 3 Abs. 1 lit. b; UWG 3 lit. d. Eine Verwechslungsgefahr kann auch dann vorliegen, wenn das Publikum zwei Zeichen zwar durchaus auseinanderzuhalten vermag, aufgrund ihrer Ähnlichkeit aber falsche Zusammenhänge vermutet, insbesondere an Serienmarken denkt, die verschiedene Produktelinien des gleichen Unternehmens oder von wirtschaftlich miteinander verbundenen Unternehmen kennzeichnen. Eine Verwechslungsgefahr kann sich sodann ebenfalls daraus ergehen, dass das jüngere Zeichen unmissverständlich eine Botschaft des Inhalts "Ersatz für" oder "gleich gut wie" vermittelt. Denn auch durch derartige Anlehnungen an die Kennzeichnungs- und Werbekraft der älteren Marke kann deren Unterscheidungsfunktion gestört werden, selbst wenn Fehlzurechnungen im eigentlichen Sinn unwahrscheinlich sind (E. 6).
MSchG 60. Der Anspruch auf Urteilspublikation setzt keine Wiederholungsgefahr voraus und ist vom Richter nach seinem Ermessen zu beurteilen (E. 8). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.2 Protection du conditionnement

LPM 55. L'intérêt juridiquement protégé à une action en justice subsiste tant que la défenderesse conteste le bien-fondé de la demande et qu'elle ne se soumet donc pas complètement aux conclusions (consid. 3).
CC 8; LPM 3 al. 1 lit. h. De jurisprudence constante, le risque de confusion constitue dans tout le droit des signes distinctifs une question de droit et non de fait. Le juge l'examine sans devoir se référer à l'opinion des milieux concernés, à moins que des connaissances spécifiques propres à des milieux spécialisés ne soient nécessaires (consid. 4).
LCD 2, 3 lit. d. Le fait que l'imitation soit en principe autorisée dans la mesure où il n'existe pas de protection spéciale au titre des lois de propriété intellectuelle ne signifie pas qu'il y aurait une sorte de droit fondamental à l'imitation. L'imitation du produit d'autrui est illicite lorsqu'elle contrevient aux droits exclusifs conférés par la législation spéciale; elle également illicite lorsqu'elle viole l'obligation de loyauté et, en particulier, lorsqu'elle exploite de manière parasitaire la bonne réputation d'un concurrent (consid. 5 et 7).
LPM 3 lit. h; LCD 3 lit. d. Un risque de confusion peut également exister lorsque le public est tout à fait en mesure de distinguer les deux signes, mais établit des rapprochements erronés sur la hase de leur similitude, p. ex. en concluant à tort à l'existence de marques de série qui caractériseraient différentes lignes de produits de la même entreprise ou d'entreprises économiquement liées entre elles. En outre, un risque de confusion peut également découler du fait que la marque postérieure véhicule sans équivoque un message du genre "En remplacement de" ou "Aussi bon que". En effet, de telles allusions à la force distinctive ou publicitaire de la marque antérieure peuvent perturber sa fonction distinctive, même si de véritables confusions sont improbables (consid. 6).
LPM 60. L'action en publication du jugement ne suppose pas de risque de récidive et doit être examinée par le juge selon son pouvoir d'appréciation (consid. 8). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C. 316/1999



Fenster schliessen