sic! 2000 Ausgabe 7

"Helvetic Tours (fig). / Helvetia Airlines AG". Handelsgericht Zürich vom 23. August 1999

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 13 Abs. 2 lit. c; OR 956 II. Kollisionen zwischen einer Firma und einer Marke entscheiden sich nicht anhand einer Regel, sondern einer Interessenabwägung (E. 2a). MSchG 3 lit. c. Zwischen Ähnlichkeit der Zeichen und Gleichartigkeit der Produkte besteht eine Wechselwirkung (E. 2b/aa).
MSchG 15. Zur Berühmtheit einer Marke gehört nicht nur allgemeine Bekanntheit durch weit verbreitete und geschickte Werbung, sondern i.d.R. auch der -- erfüllbare oder unerfüllbare -- Wunsch, solchermassen gekennzeichnete Waren zu besitzen und damit aufzufallen. Für Dienstleistungen kommen berühmte Marken weniger in Frage, da sie i.d.R. keine angesehene soziale Stellung zu bieten vermögen (E. 2b/bb).
MSchG 3 lit. c. Indizien für eine Gleichartigkeit sind ähnliche Abnehmerkreise, Verwendungszwecke, Qualität, Bedürfnisse des Verbrauchers, Vertriebswege und die gleiche Nizza-Klassifikation. Für die Beurteilung der Gleichartigkeit relevant sind die beanspruchten Waren und Dienstleistungen zum Zeitpunkt der Ingebrauchnahme des jüngeren Zeichens. Bei einer Firma ist auf die tatsächlich angebotenen Produkte abzustellen (E. 2b/cc). MSchG 3 lit. c; MSchG 47 Abs. 1. Die Verwechselbarkeit von Wortmarken beurteilt sich nach ihrem Wortklang, Schriftbild und Sinngehalt. "Helvetic Tours" und "Helvetia Airlines AG" unterscheiden sich hinsichtlich Wortklang und Schriftbild. "Helvetic" und "Helvetia" gehören als indirekte Herkunftshinweise ebenso zum Gemeingut wie "Tours" und "Airlines", weshalb die Übereinstimmung im Sinngehalt keine Verwechslungsgefahr begründet (E. 2b/dd).
MSchG 3 lit. c. Hat sich ein kombiniertes Zeichen, welches eine als Herkunftsangabe verwendete geographische Bezeichnung und eine Sachbezeichnung enthält ("Helvetic Tours"), als Marke durchgesetzt, bleibt diese Marke sowohl hinsichtlich der geographischen Komponente (hier "Helvetic") als auch hinsichtlich der beschreibenden Komponente ("Tours") gemeinfrei (E. 2b/dd).
MSchG 3 lit. c. Der Grundsatz, dass dem Zeichenanfang bei der Beurteilung der Verwechslungsgefahr eine besondere Bedeutung zukommt, gilt nicht, wenn dieser ("Helvetic") für die unterschiedlichsten Produkte Verwendung findet (E. 2b/dd).
MSchG 3 lit. c. Die Kunden von Reisegesellschaften wenden bei der Auswahl und somit auch dem Kennzeichen gegenüber eine erhöhte Aufmerksamkeit an (E. 2b/dd). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 13 al. 3 lit. c; CO 956 al. 2. Les collisions entre raison de commerce et marque ne sont pas jugées selon une règle, mais en pesant les intérêts en présence (consid. 2a).
LPM 3 lit. c. Il y a interaction entre la similitude des signes et celle des produits (consid. 2b/aa).
LPM 15. Font partie de la renommée de la marque non seulement la notoriété générale due à une publicité attractive et largement diffusée, mais aussi, en règle générale, le désir -- réalisable ou non -- de posséder des produits de cette marque et d'attirer ainsi l'attention. Les marques de haute renommée entrent moins en considération dans le domaine des services, car elles ne sont en principe pas en mesure d'offrir un statut social de renom (consid. 2b/bb).
LPM 3 lit. c. Lorsque les produits ou les services s'adressent à des cercles d'acheteurs semblables, que leur destination, leur qualité, les besoins qu'ils visent à satisfaire, et leurs canaux de distribution sont similaires et qu'ils se trouvent dans la même classification selon l'arrangement de Nice, on est en présence d'indices permettant de conclure à une similitude. Pour apprécier la similitude des produits et services, il faut se fonder sur les produits et services revendiqués au moment où commence l'utilisation de la marque la plus récente. S'agissant d'une raison de commerce, il faut se référer aux produits effectivement proposés (2b/cc).
LPM 3 lit. c; LPM 47 al. 1. Le risque de confusion entre des marques verbales s'apprécie d'après leur effet auditif, leur image graphique et leur signification. "Helvetic Tours" et "Helvetia Airlines AG" se distinguent par leur effet auditif et leur image graphique. En tant qu'indications indirectes de provenance, "Helvetic" et "Helvetia" appartiennent au domaine public au même titre que "Tours" et "Airlines", raison pour laquelle la concordance sur la signification ne provoque pas de risque de confusion (consid. 2b/dd).
LPM 3 lit. c. Si un signe combiné contenant une indication géographique et une dénomination générique ("Helvetic Tours") s'est imposé comme marque, tant l'élément géographique (en l'espèce "Helvetic") que l'élément descriptif(" Tours") appartient toujours au domaine public (consid. 2b/dd).
LPM 3 lit. c. Le principe selon lequel il faut attacher une importance particulière aux premières syllabes de la marque lors de l'appréciation du risque de confusion n'est pas applicable lorsque la partie initiale du signe ("Helveti... ") est utilisée pour des produits très différents les uns des autres (consid. 2b/dd).
LPM 3 lit. c. Les clients d'agences de voyages accordent une attention particulière lors du choix et donc également à la marque (consid. 2b/dd). [texte complet]



Abweisung der Klage; Akten-Nr. U1/O/HG980505; Eine gegen dieses Urteil erhobene Berufung wurde vom BGer am 16. Juni 2000 abgewiesen, soweit darauf eingetreten worden ist.


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