sic! 2000 Ausgabe 9

"Gratisagenda". Bundesgericht vom 13. September 2000

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 3 lit. a. Journalistische Ungenauigkeiten und Vereinfachungen in Presseberichten sind dann unlauter, wenn sie die Leserschaft in Bezug auf Tatsachen, die einen wesentlichen Einfluss auf die wirtschaftliche Ehre eines Wettbewerbsteilnehmers haben, zu unzutreffenden Vorstellungen verleiten (E. 2a). UWG 3 lit. a; ZGB 8. Welcher Sinn einer in einem Zeitungsartikel enthaltenen Äusserung in deren Gesamtzusammenhang zukommt, bestimmt sich nach dem Eindruck des unbefangenen Durchschnittslesers und ist eine Rechtsfrage. Es kann daher nicht darauf abgestellt werden, ob einzelne Leser bzw. Kunden des Klägers den umstrittenen Text allenfalls in einer vom objektivierten Durchschnitt der Leserschaft abweichenden Weise aufgefasst haben. Wenn die Vorinstanz davon ausging, das konkrete Verständnis der Kunden des Klägers vermöge zur Entscheidung dieser Rechtsfrage nichts beizutragen, hat sie Bundesrechtsnormen nicht verkannt und Art. 8 ZGB nicht verletzt (E. 2b). UWG 3 lit. a. Der Vorwurf der "Prellerei" kann nicht einem "Betrugsvorwurf" gleichgesetzt werden. Auch wenn vorliegend der Vorwurf der Prellerei, der immerhin auch ein subjektiv unredliches Verhalten des Klägers miteinschliesst, an sich zu weit geht, müsste die Kritik nicht nur überzeichnet sein, sondern weit über das Ziel hinaus schiessen, völlig sachfremd oder unsachlich, mithin geradezu unhaltbar sein, um als unnötig verletzend im Sinne von Art. 3 lit. a UWG qualifiziert zu werden (E. 2c-e). . [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 3 lit. a. Des imprécisions journalistiques et des simplifications contenues dans des articles de presse sont déloyales lorsque les lecteurs sont amenés à se faire une idée inexacte sur des faits qui ont une influence essentielle sur la réputation économique d'un acteur de la concurrence (consid. 2a). LCD 3 lit. a; CC 8. Le sens donné à une allégation contenue dans un article de presse s'apprécie dans son contexte global en fonction de l'impression laissée auprès du lecteur moyen non averti. Cette appréciation constitue une question de droit. Le fait de savoir si certains lecteurs, voire des clients du demandeur ont compris le texte litigieux d'une manière différente de celle des lecteurs moyens n'est ainsi d'aucune pertinence. L'instance inférieure n'a ni méconnu le droit fédéral ni violé l'art. 8 CC en admettant que la manière dont les clients du demandeur ont concrètement compris ces allégations n'est pas en mesure de permettre de trancher cette question de droit (consid. 2b). LCD 3 lit. a. Le grief de "filouterie" ne peut pas être assimilé à une accusation d'"escroquerie". Même si en l'espèce le grief de filouterie, qui implique tout de même un comportement condamnable de la part du demandeur, va en soi trop loin, il faudrait que la critique soit non seulement excessive, mais encore totalement disproportionnée, complètement hors de propos ou partiale, et donc véritablement insoutenable, pour qu'elle puisse être qualifiée d'inutilement blessante au sens de l'art. 3 lit. a LCD (consid. 2c-e). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C. 205/2000


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