sic! 2000 Ausgabe 9

"Naturella / Naturessa". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 5 octobre 2000

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 al. 1 lit. c. La marque "Naturella" s'inspire de l'adjectif "naturel/naturelle", qui est descriptif pour des produits alimentaires. La concordance des deux marques dans leurs éléments appartenant au domaine public, et donc non protégeables, ne crée pas à elle seule de risque de confusion. Néanmoins, même les éléments appartenant au domaine public influencent, bien que d'une manière mineure, l'impression d'ensemble d'une marque (consid. 2-4). LPM 3 al. 1 lit. c. L'appartenance des produits ou services à la même classe internationale n'est pas nécessaire pour affirmer une similarité, mais constitue tout de même un indice pour une telle conclusion. Les mêmes lieux de production ou de vente et le même genre d'utilisation sont des indices supplémentaires (consid. 5). LPM 3 al. 1 lit. c. Lorsque aussi bien la similarité entre les marques que la similarité entre les produits ne sont que peu importantes et qu'au surplus la marque antérieure, due à sa force peu distinctive, ne jouit que d'une étendue restreinte de protection, il n'y a en règle générale pas de risque de confusion (consid. 6). LPM 34. En limitant sa liste de produits d'une manière décisive pour le jugement du degré de similarité au cours de la procédure de recours, le titulaire de la marque attaquée admet partiellement l'opposition, ce qui justifie que les frais de la procédure soient partagés et qu'aucuns dépens ne soient alloués (consid. 7). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Die Marke "Naturella" bezieht sich auf das Adjektiv "natürlich", welches für Nahrungsmittel beschreibend ist. Die Übereinstimmung beider Marken in ihren gemeinfreien und daher nicht schutzfähigen Elementen führt nicht allein zu einer Verwechslungsgefahr. Dennoch beeinflussen die gemeinfreien Elemente den Gesamteindruck einer Marke, wenn auch in untergeordneter Weise (E. 2-4). MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Die Zugehörigkeit von Waren oder Dienstleistungen zur gleichen internationalen Klasse ist nicht erforderlich, um Gleichartigkeit zu bejahen, sie bildet jedoch ein Indiz für diese Schlussfolgerung. Die gleichen Herstellungs- oder Verkaufsorte sowie die gleiche Verwendungsart bilden zusätzliche Indizien (E. 5). MSchG 3 Abs. 1 lit. c. In der Regel liegt keine Verwechslungsgefahr vor, wenn sowohl die Gleichartigkeit der Marken als auch die Gleichartigkeit der Waren wenig Bedeutung haben und zudem die frühere Marke aufgrund ihrer schwachen Unterscheidungskraft einen beschränkten Schutzumfang geniesst (E. 6). MSchG 34. Dadurch, dass der Inhaber der angefochtenen Marke im Laufe des Widerspruchsverfahrens für die Beurteilung des Ähnlichkeitsgrades sein Warenverzeichnis in entscheidender Weise einschränkt, stimmt er dem Widerspruch teilweise zu, was eine Teilung der Verfahrenskosten und die Nichtgewährung von Parteikosten rechtfertigt (E. 7). . [Volltext]



Admission du recours dans la procédure d'opposition; réf. MA-WI 44/99


Fenster schliessen