sic! 2010 Ausgabe 12

«Jovani». Handelsgericht Zürich vom 17. Mai 2010

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

OR 645 II. Übernimmt eine Gesellschaft innerhalb von drei Monaten nach ihrer Eintragung im Handelsregister ein Vertragsverhältnis, welches vorgängig ausdrücklich in ihrem Namen abgeschlossen wurde, so gilt dieses als in ihrem Namen zustande gekommen. Für die Übernahme genügt konkludentes Verhalten, indem die Gesellschaft den Vertrag gegen sich gelten lässt (E. 3.1).
KG 5 IV. Abreden in Vertriebsverträgen, welche Händlern generell verbieten, Kunden ausserhalb ihres Vertragsgebietes zu beliefern, sind vermutungsweise unzulässig. Dies gilt insbesondere für Passivverkaufsverbote, da Parallelimporte möglich sein müssen. Demgegenüber ist es zulässig, dass sich der Lieferant gegenüber seinem Händler verpflichtet, keine Kunden im Vertragsgebiet zu beliefern. Das Direktlieferungsverbot zu Lasten des Lieferanten ist Kern der Alleinvertriebsverpflichtung des Lieferanten und kartellrechtlich unbedenklich (E. 3.3.3).
KG 15 I. Eine Vorlagepflicht des Zivilgerichtes an die Wettbewerbskommission besteht nur, wenn für das Gericht eine objektive Unsicherheit über die Zulässigkeit einer Wettbewerbsbeschränkung besteht. Eine solche Unsicherheit ist nicht gegeben, wenn sich keine Verordnung oder Bekanntmachung zur fraglichen Wettbewerbsbeschränkung äussert, keine Praxis der Wettbewerbsbehörden besteht oder keine herrschende Lehre dazu existiert (E. 3.3.3.5). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

CO 645 II. Lorsqu’une entreprise reprend dans les trois mois qui suivent son inscription au registre du commerce un rapport contractuel qui a été auparavant conclu en son nom, elle est réputée avoir conclu ce contrat. Une reprise par actes concluants – l’entreprise accepte que le contrat déploie ses effets à son encontre – suffit (consid. 3.1).
LCart 5 IV. Des accords dans des contrats de distribution qui interdisent de manière générale aux commerçants de fournir des clients en-dehors du territoire concédé sont présumés interdits. Cela vaut notamment pour l’interdiction des ventes passives, car les importations parallèles doivent rester possibles. Par contre, un fournisseur peut licitement s’engager envers son distributeur à ne pas approvisionner des clients sur le territoire concédé. L’engagement du fournisseur de ne pas effectuer des livraisons directes constitue un élément central de l’exclusivité accordée par le fournisseur; elle est conforme à la LCart (consid. 3.3.3).
LCart 15 I. Un tribunal civil ne doit transmettre le dossier à la Commission de la concurrence que s’il existe objectivement un doute sur l’admissibilité d’une restriction à la libre concurrence. Un tel doute n’existe pas lorsqu’aucune ordonnance ou publication ne s’exprime sur la restriction en question, et qu’il n’y a ni jurisprudence ni doctrine à ce sujet (consid. 3.3.3.5). [texte complet]



Teilweise Gutheissung der Klage und Widerklage; Akten-Nr. HG070327

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