sic! 2001 Ausgabe 1

"70'000 mal günstiger II". Handelsgericht Zürich vom 6. November 1998

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 3 lit. e. Da der Leser den Text "70'000 mal günstiger" nur oberflächlich zur Kenntnis nimmt, ist nicht davon auszugehen, dass er sich über übersetzte Gewinnmargen anderer Mitkonkurrenten Gedanken macht (E. V.1.3.a).
UWG 3 lit. b. Mit der Zahl "70'000 mal günstiger" wird nicht der Anschein erweckt, die Artikel seien nachgezählt worden. Die Zahl ist in ihrer Konkretheit denn auch keine wesentliche Eigenschaft, die einen Käufer zu einem Kauf bewegen könnte; denn der Käufer macht sich über die Richtigkeit der exakten Zahl beim Lesen des Inserates keine Gedanken, und es besteht daher auch keine Gefahr der Irreführung (E. V.1.3.b).
UWG 3 lit. b. Zwar mögen Anpreisungen, deren Inhalt ganz oder teilweise objektiv nachprüfbar ist, vom Verkehr zweifelsfrei als reklamehafte Übertreibung ohne eigentlichen Wesensgehalt gewertet werden. Besteht aber die Gefahr, dass jedenfalls ein Teil der Konsumenten die Komparativwerbung ("70'000 mal günstiger") so versteht, dass das ganze Sortiment günstiger sei als bei allen andern Anbietern in der Schweiz, und ist diese Werbebotschaft nicht wahr, so ist sie als unlauter zu qualifizieren (E. V.1.3.c).
OR 42 Abs. 2. Je komplexer das Marktgeschehen und je vielfältiger die Faktoren seiner Beeinflussung sind, desto schwieriger wird naturgemäss der Nachweis einer bestimmten Schädigung. Der wettbewerbswidrige Effekt ist daher zu schätzen, wobei nur prozentual geschätzt werden kann, für wieviel Geld Kunden gerade aufgrund der unlauteren Werbung eingekauft hätten. Bei unlauterem Wettbewerb rechtfertigt sich, eine gewisse Quote des verlorenen Umsatzes als durch die Unlauterkeit verursacht zu schätzen. Ob diese Quote genau der Wirklichkeit entspricht, ist nicht massgeblich (E. VI. 2.2.).
OR 42 Abs. 2. Marktverwirrung kann immer nur ein Störungszustand sein, aus dem sich erst ein Schaden -- sei es in Form von Kosten für die konkrete Beseitigung des unlauteren Angriffs, sei es als Vermögenseinbusse als Folge der Verwirrung -- entwickeln kann. Die Verwirrung selbst ist kein Schaden, sondern eine Störung, der mit dem Beseitigungsanspruch beizukommen ist. Die Marktverwirrung ist demnach nicht fiktiv zu entschädigen (E. VI. 3.3.). . [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 3 lit. e. Puisque le lecteur ne prend connaissance du texte "70'000 mal günstiger" que d'une manière superficielle, il ne pensera pas que les autres concurrents ont des marges de bénéfice exagérées (consid. V.1.3.a).
LCD 3 lit. b. L'expression dans "70'000 mal günstiger" ne donne pas à penser que les articles ont fait l'objet d'un décompte. Même en tant que tel, ce nombre ne constitue pas une caractéristique essentielle susceptible d'inciter un consommateur à acheter; en effet, à la lecture de l'annonce, l'acheteur ne considère pas ce chiffre comme exact, et il n'y a donc pas de risque de tromperie (consid. V.1.3.b).
LCD 3 lit. b. Certes, les publicités dont le contenu peut être objectivement contrôlé en tout ou en partie sont sans doute jugées par les milieux concernés comme étant des exagérations faites à des fins publicitaires, qui sont ainsi dénuées de sens véritable. Cependant, le danger subsiste qu'une partie des consommateurs comprenne la publicité comparative ("70'000 mal günstiger") de telle manière que tout l'assortiment serait meilleur marché que celui des autres fournisseurs en Suisse. Dans la mesure où ce message publicitaire est faux, il doit être jugé déloyal (consid. V.1.3.c).
CO 42 al. 2. Plus les mécanismes du marché sont complexes et plus les facteurs qui l'influencent sont variés, plus il sera difficile de prouver l'existence d'un dommage précis. Les conséquences néfastes touchant le marché doivent faire l'objet d'une estimation. A cet égard, c'est en fixant un pourcentage qu'on pourra évaluer pour quel montant les clients auraient procédé à des achats sur la base de la publicité déloyale. En cas de concurrence déloyale, il est justifié de considérer une certaine quote-part du chiffre d'affaires perdu comme étant la conséquence de l'acte déloyal. Savoir si cette quote-part correspond exactement à la réalité n'est pas déterminant (consid. VI. 2.2.).
CO 42 al. 2. Il n'y aura perturbation du marché qu'en présence d'un trouble dont peut résulter un dommage -- soit sous forme de frais encourus en vue de la suppression concrète de l'atteinte déloyale soit sous forme de gain manqué ensuite de la perturbation causée. La perturbation n'est pas en elle-même un dommage, mais un trouble qui doit être éliminé au moyen de l'action en cessation de l'atteinte. Par conséquent, le dommage causé par la perturbation du marché ne peut pas être indemnisé de manière fictive (consid. VI. 3.3.). [texte complet]



Abweisung der Klage; Akten-Nr. HG960278; Hinweis: Die gegen diesen Entscheid erhobene Berufung wurde vom BGer mit Urteil vom 8. Dezember 2000 abgewiesen; das Urteil des HGer Zürich wurde bestätigt.


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