sic! 2009 Ausgabe 11

«Maltesers / Kit Kat Pop Choc II». Bundesgericht vom 26. Mai 2009

4. Kennzeichenrecht

4.2 Ausstattungsschutz

UWG 2, 3 d, e. Leistungen sind durch das UWG nur bei lauterkeitsrechtlich relevanten Umständen geschützt, wie namentlich vermeidbarer Herkunftstäuschung, Rufausbeutung, hinterlistigem Verhalten oder behinderndem systematischen Vorgehen (E. 4.1).
UWG 2, 3 d. Eine Ausstattung geniesst nur lauterkeitsrechtlichen Schutz, wenn sie im Gesamteindruck aufgrund ihrer Originalität oder Verkehrsdurchsetzung Kennzeichnungskraft aufweist. Diese beurteilt sich nach dem Gesamteindruck und ist – originär – gegeben, wenn die Ausstattung einen kennzeichnungskräftigen und auffällig angebrachten Schriftzug (in casu: «Maltesers») aufweist (E. 6.2-6.3).
UWG 2, 3 d. Unterscheiden sich zwei Ausstattungen durch den Gesamteindruck prägende Schriftzüge (in casu: «Maltesers» bzw. «Kit Kat Pop Choc») und sind die übrigen Gestaltungsmerkmale beschreibender Natur (in casu: Abbildung von Schokokügelchen) oder üblich (in casu: Farbgebung und Stehbeutel) und zudem nicht sklavisch kopiert, so besteht weder direkte noch indirekte Verwechslungsgefahr. Dies gilt umso mehr, wenn nur auf der einen Ausstattung ein Hersteller genannt und dieser zudem eine berühmte Marke (in casu: «Nestlé») ist (E. 6.4-6.6).
UWG 2, 3 e. Eine Ausstattung ist nur dann unlauter im Sinne des Verbotes unnötiger Anlehnung oder Rufausbeutung, wenn sie nicht anders denn als bewusste Anlehnung an die Ausstattung eines Konkurrenten gedeutet werden kann und dies objektiv geeignet ist, beim Adressaten eine gedankliche Verbindung zum Drittzeichen bzw. den damit gekennzeichneten Produkten zu wecken (E. 7). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.2 Protection du conditionnement

LCD 2, 3 d, e. Des prestations ne sont protégées par la LCD que si les circonstances relèvent du droit de la concurrence déloyale; tel est le cas notamment de la création d’un risque de tromperie sur la provenance, de l’exploitation de la réputation d’autrui ou des actes d’entrave systématique (consid. 4.1).
LCD 2, 3 d. Le conditionnement d’un produit ne jouit de la protection conférée par la loi sur la concurrence déloyale que si un caractère distinctif résulte de son impression d’ensemble, soit grâce à son originalité, soit parce qu’il s’est imposé dans le commerce. Le caractère distinctif s’apprécie en fonction de l’impression d’ensemble et peut être admis lorsqu’un graphisme distinctif et original figure sur l’emballage (en l’occurrence: «Maltesers») (consid. 6.2-6.3).
LCD 2, 3 d. Lorsque deux emballages se différencient par leurs logos et que ceux-ci déterminent l’impression d’ensemble des emballages (en l’occurrence «Maltesers» et «Kit Kat Pop Choc») et que les autres éléments sont descriptifs (représentation de petites boules de chocolat, en l’espèce) ou usuels (en l’occurrence couleur et sachet) et qu’en outre ils ne sont pas reproduits à l’identique, il n’y a pas de risque de confusion, d’autant que le nom du producteur figure sur l’un des emballages et qu’il s’agit d’une marque célèbre (en l’occurrence «Nestlé») (consid. 6.4-6.6).
LCD 2, 3 e. Le conditionnement d’un produit n’est déloyal et ne constitue un acte d’exploitation de la réputation d’autrui ou un comportement parasitaire interdit que s’il imite le conditionnement d’un concurrent de manière évidente et que cette imitation suscite objectivement chez le consommateur une association avec le signe imité ou avec les produits ainsi désignés (consid. 7). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_86/2009

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