sic! 2001 Ausgabe 3

"Unterbrecherwerbung". Bundesgericht vom 13. Februar 2001 II

1. Informationsrecht

RTVG 18 Abs. 2. In sich geschlossene Sendungen, die weniger als 90 Minuten dauern, dürfen im Lichte der Entstehungsgeschichte des RTVG unabhängig von Inhalt, Art oder Qualität der Sendung nicht durch Werbung unterbrochen werden; die im Rahmen der anstehenden Revision des RTVG vorgeschlagene liberalere Regelung kann nicht durch die Auslegung von Art. 18 Abs. 2 RTVG vorweggenommen werden (E. 4a).
EÜGF 14; EMRK 10; BV 17, 27. Internationalrechtlich besteht keine Verpflichtung, eine im Vergleich zu Art. 18 Abs. 2 RTVG liberalere Regelung der Unterbrecherwerbung vorzusehen; zudem stellt die Regelung des RTVG keine Verletzung der Meinungsäusserungs-, der Medien- oder der Wirtschaftsfreiheit dar (E. 4b).
RTVG 18 Abs. 2. Ob ein unzulässiges Unterbrechen einer Sendung durch Werbung vorliegt oder ein zulässiges Ausstrahlen von Werbung zwischen zwei eigenständigen Sendungen, beurteilt sich nach dem Gesamteindruck, der beim Publikum gestützt auf die formelle und inhaltliche Gestaltung der Programmbeiträge entsteht; entscheidend ist, ob die zwei Programmteile sich inhaltlich derart voneinander unterscheiden, dass sie vom Publikum als eigenständige Sendungen aufgefasst werden und ob der inhaltliche Spannungsbogen die zwei Teile miteinander verbindet; zusätzlich zur unzulässigen Unterbrecherwerbung einen "Füller", der nicht eine eigenständige Sendung von einer gewissen Dauer darstellt, auszustrahlen, ist nicht geeignet, die dramaturgische Einheit einer Sendung in zwei Teilen zu unterbrechen (E. 5). [Volltext]


1. Droit de l'information

LRTV 18 al. 2. Au regard des travaux préparatoires de la LRTV, l'unité d'une émission dont la durée est inférieure à 90 minutes ne peut pas, indépendamment du contenu, genre ou qualité de l'émission, être interrompue par de la publicité; la réglementation plus libérale proposée dans le cadre de la révision en cours de la LRTV ne peut pas être anticipée par l'interprétation de l'art. 18 al. 2 LRTV (consid. 4a).
CETT 14; CEDH 10; Cst. 17, 27. Sur le plan international il n'existe pas d'obligation de prévoir une réglementation plus libérale des interruptions publicitaires par rapport à l'art. 18 al. 2 LRTV; de plus, la réglementation prévue dans la LRTV ne constitue pas une violation de la liberté d'expression, des médias ou économique (consid. 4b).
LRTV 18 al. 2. La question de savoir s'il y a interruption illicite d'une émission par de la publicité ou diffusion licite de publicité entre deux émissions indépendantes l'une de l'autre, doit être appréciée selon l'impression d'ensemble suscitée auprès du public, sur la base de la présentation afférente à la forme et au contenu des émissions du programme; à cet égard, il est déterminant de savoir si les deux parties du programme se distinguent de par leur contenu de telle manière qu'elles sont perçues par le public comme étant des émissions indépendantes l'une de l'autre et si le contexte relatif au contenu relie les deux parties entre elles; de plus, s'agissant des interruptions publicitaires illicites, la diffusion d'un "bouche-trou" qui ne constitue pas une émission indépendante d'une certaine durée, n'est pas propre à interrompre l'unité dramaturgique d'une émission en deux parties (consid. 5). [texte complet]



II. Öffentlichrechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde Akten-Nr. 2A.377/2000


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