sic! 2001 Ausgabe 5

"Journalistenfrage". Bundesgericht vom 1. Mai 2001 Kassationshof

8. Weitere Rechtsfragen

Strafrecht

StGB 24. Anstiftungsmittel kann alles sein, was den Handlungsentschluss hervorrufen kann. Dies gilt auch für blosse Fragen, denn durch sie wird zu einer Antwort aufgefordert und der Tatentschluss hervorgerufen (E. 2b).
StGB 24. Anstiftung setzt weder eine Überrumpelung des Adressaten noch eine persönliche Beziehung zu diesem voraus (E. 2c).
BV 30 III; EMRK 6, 1; StGB 320. Nach erfolgter öffentlicher Verkündung kann die Tatsache der Bestrafung einer Person zu einem Geheimnis werden; dies hängt nicht davon ab, wie gross das Interesse Dritter oder der Öffentlichkeit an einer späteren Bekanntgabe ist (E. 3b).
StGB 320. Einträge im Strafregister sind Amtsgeheimnisse; ein Rechtsirrtum des Auskunftgebers betrifft den Vorsatz des Anstifters nicht (E. 3b/bb; 4c/aa).
StGB 320, 24. Journalistische Aufgaben berühren den Vorsatz nicht; ein Journalist wird nicht anders behandelt als irgendeine Person, die einen Beamten um Auskunft ersucht. Ob der Anstiftungsvorsatz gegeben ist, beurteilt sich jeweils im Einzelfall (E. 4c/bb).
StGB 27bis. Es verstösst nicht gegen den journalistischen Quellenschutz, wenn gegen einen Journalisten ein Verfahren wegen Anstiftung zur Amtgeheimnisverletzung eröffnet wird, nachdem sich der entsprechende Beamte den Behörden selber gestellt hat (E. 5a).
StGB 320. Unter dem Aspekt der Unschuldsvermutung ist das Interesse der tatverdächtigten Personen an der Nichtbekanntgabe ihrer Vorstrafen grösser als das Interesse der Öffentlichkeit an dieser Information (E. 5b). . [Volltext]


8. Autres questions juridiques

Droit pénal

CP 24. Constitue un moyen d'instigation tout ce qui peut déterminer autrui à passer à l'action. Ce principe vaut également pour de simples questions, dans la mesure où une réponse est demandée et qu'ainsi on incite à passer à l'action (consid. 2b).
CP 24. L'instigation ne suppose ni induction en erreur de l'instigué, ni relation personnelle avec lui (consid. 2c).
Cst. 30 III; CEDH 6, 1; CP 320. Même après publication du jugement, le fait qu'une personne ait été condamnée peut constituer un secret; cela ne dépend pas du degré de l'intérêt des tiers ou du public à une publication ultérieure (consid. 3b).
CP 320. Les inscriptions figurant dans le casier judiciaire constituent des secrets de fonction; une erreur de droit de l'informateur ne joue aucun rôle sur l'intention de l'instigateur (consid. 3b/bb; 4c/aa).
CP 320, 24. Les activités du journaliste sont sans influence sur l'intention; le journaliste n'est pas traité différemment d'une autre personne qui demande des informations à un fonctionnaire. L'existence de l'intention d'instiguer doit être appréciée dans chaque cas concret (consid. 4c/bb).
CP 27bis. Il n'y a pas d'atteinte à la protection des sources du journaliste lorsque une procédure a été ouverte contre un journaliste pour instigation à la violation du secret de fonction, après que le fonctionnaire concerné se soit lui-même présenté aux autorités (consid. 5a).
CP 320. Sous l'angle de la présomption d'innocence, l'intérêt de la personne soupçonnée à la non-divulgation de ses antécédents est supérieur à l'intérêt du public à cette information (consid. 5b). [texte complet]



Kassationshof; Abweisung der eidg. Nichtigkeitsbeschwerde; Akten-Nr. 6S. 49/2000



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