sic! 2001 Ausgabe 5

"Jaguar (fig.) / Jaguar". Bundesgericht vom 4. April 2001

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3; aMSchG 6. An die Warenverschiedenheit ist ein umso strengerer Massstab anzulegen, je ähnlicher die Marken sind (E. 2a).
MSchG 3 I. Uhren, welche ausschliesslich für den Einbau in Autos bestimmt sind, sind in erster Linie Autoersatzteile bzw. Autozubehör und keine Zeitmessinstrumente; sie sind mit Armband- und Standuhren nicht substitutierbar und daher zu diesen auch nicht warengleichartig (E. 2b).
MSchG 15 II. Die Inhaberin der älteren Marke kann der Inhaberin der jüngeren Marke den Zeichengebrauch nicht verbieten, wenn die Verwechslungsgefahr der von den Parteien angeboteten Waren fehlt (E. 2c).
aMSchG 11. Der altrechtlichen Vorschrift, wonach eine Markenübertragung nur zulässig war, wenn auch das Geschäft mit übertragen wurde, lag der Gedanke des Schutzes des Publikums vor Irreführung zugrunde. Ob diese Anforderung für die Wahrung einer altrechtlichen Priorität nach neuem Recht noch immer nachgewiesen werden muss, kann offen bleiben, denn diese Anforderung musste auch unter altem Recht nicht erfüllt werden, wenn die Produktionsmittel des Markeninhabers übertragen und die Markenware nur von einem Hersteller auf diesen Produktionsmitteln produziert wurde (E. 3a, b, c und d).
ZGB 2. Das Recht, sich auf den Nichtgebrauch einer Marke zu berufen, ist verwirkt, wenn der Gebrauch 25 Jahre vor der Beanstandung des Nichtgebrauchs aufgenommen wurde (E. 4).
UWG 3 d; ZGB 2. Wo die Ausstattung neben der Verwendung des Wortes keine zusätzliche Verwechslungsgefahr schafft, bietet das UWG keine Anspruchsgrundlage neben dem Markenrecht; die Berufung auf UWG durch die Klägerin ist zudem rechtsmissbräuchlich, wenn die Beklagte prioritäre Rechte an der Wortmarke besitzt (E. 6).
UWG 3 d. Dem rechtmässigen Inhaber der Wortmarke "Jaguar" für Uhren kann nicht untersagt werden, seinen Händlern eine Plakette mit der Aufschrift "Jaguar Official Agent" zur Verfügung zu stellen; eine zusätzliche Anlehnung an die Marke der Klägerin durch die jeweiligen Händler kann zwar unlauter sein, ist aber nicht der Beklagten anzulasten (E. 7). . [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3; aLMF 6. Plus les marques sont similaires, plus les exigences en matière de distinction entre les marchandises doivent être sévères (consid. 2a).
LPM 3 I. Les horloges destinées uniquement à être montées dans les voitures constituent en premier lieu des pièces de rechange pour autos resp. des accessoires pour autos, et non des appareils de mesure du temps; elles ne peuvent pas se substituer aux montres-bracelets et aux horloges et ne présentent ainsi, en tant que produits, aucune similitude avec ces dernières (consid. 2b).
LPM 15 II. Le titulaire de la marque antérieure ne peut interdire l'usage du signe au titulaire de la marque plus récente lorsqu'il n'existe pas de risque de confusion entre les produits offerts par les parties (consid. 2c).
aLPM 11; L'ancienne disposition, selon laquelle un transfert de marque n'était autorisé que si l'entreprise était également transférée, était destinée à protéger le public de la tromperie. La question de savoir si cette exigence doit encore être justifiée selon le nouveau droit pour la sauvegarde d'une priorité ayant pris naissance sous l'ancien droit, peut rester ouverte; en effet, cette exigence ne devait pas non plus être remplie sous l'ancien droit lorsque les moyens de production du titulaire de la marque étaient transférés et que le produit de marque était fabriqué grâce à ces moyens par une seule entreprise (consid. 3a, b, c et d).
CC 2. Le droit d'invoquer le non-usage de la marque est périmé lorsque l'usage a commencé 25 ans avant l'objection tirée du défaut d'usage (consid. 4).
LCD 3 d; CC 2. La LCD n'offre aucun moyen de droit supplémentaire par rapport au droit des marques lorsque la présentation du produit ne crée pas de risque de confusion distinct de celui résultant de l'usage de la marque; constitue en outre un abus de droit le fait de se prévaloir de la LCD lorsque le défendeur possède des droits prioritaires sur la marque (consid. 6).
LCD 3 d. Le titulaire légitime de la marque verbale "Jaguar", destinée à des montres, ne peut pas se voir interdire de mettre à disposition de ses distributeurs une plaquette munie de l'inscription "Jaguar Official Agent"; d'autres références à la marque de la demanderesse par les distributeurs concernés peuvent certes sembler déloyales, mais ne peuvent pas être imputées à la défenderesse (consid. 7). [texte complet]



Abweisung der Berufung, soweit darauf eingetreten wird; Aktenzeichen 4.C. 392/2000


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