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"Hacker-CD-ROM II". Obergericht Zürich vom 22. Februar 2001
8. Weitere Rechtsfragen
Strafrecht
StGB 144bis Ziff. 2. Mit "Programmen" im Sinne von Art. 144bis Ziff. 2 StGB sind nur unmittelbar lauffähige, d.h. kompilierte Computerviren, gemeint, die dazu bestimmt sind, in die Datenverarbeitungsprogramme Dritter eingeschleust zu werden. Diese Computerviren-Programme müssen über die Fähigkeit verfügen, sich selbst zu vervielfältigen und damit weitere als die erstbetroffenen Datenbestände zu verseuchen. Ein Programm im Quellencode fällt nicht in den Anwendungsbereich von Art. 144bis Ziff. 2 StGB (E. IV. 3.).
StGB 144bis Ziff. 2 Abs. 1. Durch den Vertrieb eines Datenträgers, auf dem sich eindeutige Anleitungen zur Herstellung datenschädigender Programme befinden, wird der verselbstständigte Anstiftungs- bzw. Gehilfenschaftstatbestand von Art. 144bis Ziff. 2 StGB erfüllt (E. IV. 4.).
StGB 144bis Ziff. 2 Abs. 1. Das Herstellen oder das Abgeben von Anleitungen zur Herstellung von Virenprogrammen ist nur strafbar, wenn vom Täter oder einem nachfolgend tätig werdenden Dritten ein Daten schädigender Einsatz geplant ist, und dies der Täter weiss oder mindestens im Sinne der Eventualabsicht in Kauf nimmt. Eine solche Eventualabsicht ist in der Regel gegeben, wenn Virenprogramme, die grundsätzlich allein zur Schädigung fremder Daten, Datenverarbeitungen oder Datenverarbeitungsanlagen produziert und vertrieben werden, ohne Kontrolle über die Verwendung aus den Händen gegeben werden (E. IV. 5.).
BV 8; StGB 144bis. Der Anspruch auf Gleichbehandlung im Unrecht wird ausnahmsweise anerkannt, wenn eine ständige gesetzwidrige Praxis einer rechtsanwendenden Behörde vorliegt und die Behörde zu erkennen gibt, dass sie auch in Zukunft nicht von dieser Praxis abzuweichen gedenkt. Selbst wenn davon auszugehen wäre, dass der Angeklagte bisher der Einzige ist, der wegen einer Verletzung von Art. 144bis StGB zur Rechenschaft gezogen worden ist, könnte angesichts der relativ kurzen Dauer, seit der die fragliche Strafnorm in Kraft ist (1. Januar 1995), noch nicht von einer ständigen gesetzwidrigen Praxis gesprochen werden (E. IV. 7.).
StGB 20. Wer zur Kenntnis genommen hat, dass ein von ihm vertriebener Datenträger Gefährliches und Illegales enthält, kann sich nicht mehr auf einen beachtlichen Verbotsirrtum berufen, da er nicht mit der Vorstellung gehandelt haben kann, er tue überhaupt nichts Unrechtes. Selbst wenn man einem Täter ein fehlendes Unrechtsbewusstsein attestieren würde, setzt die Bejahung eines Verbotsirrtums im Sinne von Art. 20 StGB voraus, dass der Irrtum auch bei Anwendung der pflichtgemässen Sorgfalt unvermeidbar gewesen wäre. Eine Strafbefreiung wäre vorliegend nur dann in Frage gekommen, wenn sich der Täter an kompetenter Stelle nach der Rechtmässigkeit seines Tuns erkundigt und er eine positive Auskunft erhalten hätte (E. IV. 8.).
StGB 144bis Ziff. 2 Abs. 1 und 2. Die Gesamtwürdigung im vorliegenden Fall ergibt, dass die von der Vorinstanz ausgesprochene Busse von Fr. 300.-- für den Tatbestand der gewerbsmässigen Datenbeschädigung im Sinne von Art. 144bis Ziff. 2 Abs. 1 und 2 StGB den massgeblichen Strafzumessungskriterien nicht genügend Rechnung trägt, zumal der Strafmilderungsgrund von Art. 20 StGB entfällt; eine Strafe von zwei Monaten Gefängnis, verbunden mit einer Busse von Fr. 5000.-, erscheint angemessen (E. V.). .
[Volltext]
8. Autres questions juridiques
Droit pénal
CP 144bis ch. 2. Par "logiciels" au sens de l'art 144bis ch. 2 CP, on entend les virus informatiques immédiatement exécutables, c'est-à-dire compilés, destinés à être introduits dans des systèmes informatiques de tierces personnes. Ces logiciels ou virus informatiques doivent être capables de se reproduire eux-mêmes et d'infecter des fichiers autres que ceux qui l'ont été à l'origine. Un logiciel en code-source ne tombe pas dans le champ d'application de l'art. 144bis ch. 2 CP (consid. IV. 3.).
CP 144bis ch. 2 al. 1. La mise en circulation d'un support de données sur lequel on trouve des instructions explicites pour la fabrication de logiciels aptes à détériorer des données remplit les conditions de l'état de fait distinct de l'instigation ou de la complicité selon l'art. 144bis ch. 2 CP (consid. IV. 4.).
CP 144bis ch. 2 al. 1. La production ou la distribution d'instructions pour la production de virus informatiques est seulement punissable lorsque l'auteur ou un tiers agissant après lui planifie l'acte propre à endommager des données, l'auteur devant en avoir conscience ou au moins en tenir compte dans le sens d'un dol éventuel. Un tel dol éventuel existe de manière générale lorsque les virus informatiques, en principe produits et distribués dans le seul but d'endommager des données, des traitements de données ou des systèmes d'exploitation de données de tiers, sont mis en circulation sans contrôle de leur usage (consid. IV. 5.).
Cst. 8; CP 144bis. Le droit à l'égalité dans l'illégalité est exceptionnellement reconnu lorsqu'une autorité suit une pratique constante et contraire à la loi et qu'elle laisse entendre qu'elle n'a pas l'intention de s'écarter de cette pratique dans le futur. Même si l'on pouvait admettre que l'accusé est jusqu'à présent le seul qui ait dû répondre de tels actes pour violation de l'art. 144bis CP, on ne saurait encore parler d'une pratique constante et contraire à la loi, au regard de la durée relativement brève depuis laquelle la norme pénale en question est en vigueur (1er janvier 1995) (consid. IV. 7.).
CP 20. Qui prend connaissance du fait qu'un support de données qu'il met en circulation possède un contenu dangereux et illégal ne peut plus invoquer une erreur de droit dans la mesure où il n'a plus agi avec la conviction de ne faire absolument rien d'illégal. Même si l'on devait dénier à l'auteur toute conscience de l'illicéité, l'admission d'une erreur de droit selon l'art. 20 CP suppose que l'erreur n'ait pas été évitable même en déployant toute l'attention exigée par les circonstances. Une exemption de peine ne serait entrée en considération en l'espèce que si l'auteur s'était renseigné sur la légalité de son action auprès d'une personne compétente et qu'il avait reçu réponse positive sur ce point (consid. IV. 8.).
CP 144bis ch. 2 al. 1 et 2. L'appréciation générale du cas d'espèce permet de conclure que l'amende de Fr. 300.--, infligée en première instance pour détérioration de données au sens de l'art. 144bis ch. 2 al. 1 et 2 CP, ne tient pas suffisamment compte des critères déterminants de fixation de la peine, d'autant plus que la cause d'atténuation de la peine prévue à l'art. 20 CP fait défaut; une peine de deux mois d'emprisonnement, assortie d'une amende de Fr. 5000.--, semble appropriée (consid. V.).
[texte complet]
I. Strafkammer; Bestätigung des Schuldspruches und Erhöhung der Strafe; Akten-Nr. S1/U/O/SB000564; gegen diesen Entscheid wurde Nichtigkeitsbeschwerde an das zürcherische KassGer sowie Nichtigkeitsbeschwerde an das BGer erhoben
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