sic! 2001 Ausgabe 6

"Meta-Tags". Handelsgericht Aargau vom 10. April 2001

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

MSchG 55. Sofern der Anspruch des Klägers durch den Beklagten nicht ausdrücklich anerkannt wird, ist das für eine Unterlassungsklage erforderliche Rechtsschutzinteresse auch dann gegeben, wenn der streitige Anspruch bereits vorsorglich geschützt worden ist und in einem Hauptprozess prosequiert werden muss. Auf eine Feststellungsklage kann aufgrund ihrer Subsidiarität zur Leistungsklage nicht eingetreten werden (E. II. 1.b).
ZGB 28a Abs. 1 Ziff. 3; UWG 9 Abs. 1 lit. c. Sowohl der lauterkeitsrechtliche als auch der persönlichkeitsrechtliche Feststellungsanspruch sind nur dann gegeben, wenn sich die Widerrechtlichkeit einer Verletzung weiterhin störend auswirkt (E. II. 2.a). Mit der Löschung eines Domainnamens und dessen Registrierung durch eine andere Gesellschaft wird er zu Gunsten der letzteren monopolisiert; weiterhin störende Auswirkungen der früheren Verwendung dieses Domainnamens sind nach der Löschung nicht mehr vorhanden. Es fehlt somit an einem auf die Beseitigung eines nachwirkenden Störungszustandes gerichteten Rechtsschutzinteresse (E. II. 2.b).
MSchG 55. Auch durch eine Löschung der "Meta-Tags" wird der Unterlassungsanspruch der Klägerin nicht gegenstandslos, wenn die Beklagte die Widerrechtlichkeit der Verwendung bestreitet; auf eine (subsidiäre) markenrechtliche Feststellungsklage ist daher nicht einzutreten (E. III. 1.).
ZGB 28a Abs. 1 Ziff. 3; UWG 9 Abs. 1 lit. c. Durch die Löschung der "Meta-Tags" kann vom Internetbenutzer keine Verbindung mehr zwischen den Firmennamen der Klägerinnen und der Unternehmung der Beklagten hergestellt werden. Andauernde Störungswirkungen sind nicht mehr gegeben, weshalb auf eine namens- bzw. lauterkeitsrechtliche Feststellungsklage nicht einzutreten ist (E. III. 2.).
MSchG 13 Abs. 2 lit. e, MSchG 3 Abs. 1 lit. a. Die Verwendung von fremden Marken als "Meta-Tags" im Quelltext einer Homepage stellt eine verkaufsfördernde Massnahme dar. Ein solcher verkaufsfördernder Gebrauch ist nur dort markenrechtlich unzulässig, wo jeder sachliche Bezug zum tatsächlichen Angebot des nicht autorisierten Händlers fehlt und der Markengebrauch zur Täuschung der Internetbenutzer führt (E. IV. 1.).
ZGB 29 Abs. 2. Die Verwendung von fremden Namensbestandteilen als "Meta-Tags" im Quelltext einer Homepage allein führt weder zu einer unmittelbaren noch zu einer mittelbaren Verwechslungsgefahr. Unzulässig ist ein Gebrauch nur, wo ein Zusammenhang mit dem Warenangebot des Namensbenutzers fehlt und dadurch die Gefahr einer Irreführung besteht (E. IV. 2.).
UWG 3 lit. d. Eine lauterkeitsrechtlich relevante Verwechslungsgefahr bei der Verwendung von Marken oder Firmenbestandteilen als "Meta-Tags" auf einer Homepage liegt nur dann vor, wenn durch den Inhalt der Website der täuschende Eindruck erweckt wird, bei ihrem Betreiber handle es sich um einen in das Vertriebssystem des Markeninhabers eingebundenen oder sonst wie mit diesem verbundenen Geschäftsbetrieb (E. IV. 3.a).
UWG 2. Die Verwendung von fremden Marken und Hauptbestandteilen von fremden Firmennamen als "Meta-Tags" erfüllt für sich alleine die für eine unlautere Rufausbeutung massgebenden Kriterien nicht, solange dies im Zusammenhang mit dem Vertrieb und der Bewerbung der unter diesen Kennzeichen angebotenen Produkte erfolgt (E. IV. 3.b/aa und bb).
UWG 2. Solange die Endabnehmer durch das Verwenden fremder "Meta-Tags" nicht an einem Marktvergleich zwischen den Produkten der Parteien gehindert werden, ist eine unlautere Absatzbehinderung nicht gegeben (E. IV. 3.b/bb). . [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LPM 55. Dans la mesure où la prétention du demandeur n'est pas expressément reconnue par le défendeur, l'intérêt juridiquement protégé à une action en cessation du trouble existe également lorsque la prétention litigieuse a fait l'objet de mesures provisionnelles et qu'elle doit être exercée dans le procès principal. On ne peut pas entrer en matière sur une action en constatation compte tenu de sa subsidiarité par rapport à l'action en exécution (consid. II. 1.b).
CC 28a al. 1 ch. 3; LCD 9 al. 1 let. c. Tant l'action en constatation fondée sur le droit de la concurrence que celle basée sur le droit de la personnalité ne peuvent être formées que si les effets d'une atteinte illicite subsistent (consid. II. 2.a). Une fois qu'un nom de domaine a été radié et qu'il a été enregistré par une autre société, il est monopolisé par celle-ci; après la radiation, il n'y a plus d'effets durables dus à l'utilisation antérieure de ce nom de domaine. L'intérêt juridiquement protégé à la suppression d'un trouble persistant fait alors défaut (consid. II. 2.b).
LPM 55. L'action en cessation du trouble de la demanderesse ne devient pas sans objet du fait de la radiation de "méta-tags", lorsque la défenderesse conteste l'illicéité de leur usage; ainsi, on ne peut pas entrer en matière sur une action en constatation (subsidiaire) fondée sur le droit des marques (consid. III. 1).
CC 28a al. 1 ch. 3; LCD 9 al. 1 let. c. Après la radiation des "méta-tags", l'internaute ne peut plus établir de lien entre les raisons de commerce des demanderesses et celle de l'entreprise de la défenderesse. Il n'y a plus d'effets durables du trouble, raison pour laquelle on ne peut pas entrer en matière sur une action en constatation relevant du droit du nom et de la concurrence (consid. III. 2).
LPM 13 al. 2 let. e, LPM 3 al. 1 let. a. L'utilisation de marques tierces comme "méta-tags" dans le texte source d'une page d'accueil constitue une mesure destinée à la promotion des ventes. Une telle mesure n'est illicite au regard du droit des marques que lorsque toute relation objective avec l'offre effective du commerçant non autorisé fait défaut et que l'usage de la marque a pour effet d'induire l'internaute en erreur (consid. IV. 1).
CC 29 al. 2. L'utilisation d'éléments de noms appartenant à des tiers comme "méta-tags" dans le texte source d'une page d'accueil ne suscite à elle seule aucun risque de confusion direct ou indirect. L'usage n'est illicite que si tout rapport avec l'offre des produits de l'utilisateur du nom fait défaut et qu'il existe ainsi un risque de tromperie (consid. IV. 2).
LCD 3 let. d. L'utilisation de marques ou d'éléments de raisons de commerce comme "méta-tags" sur une page d'accueil ne crée un risque de confusion au sens du droit de la concurrence que si le contenu du site éveille l'impression trompeuse qu'il s'agit, chez l'exploitant du site, d'une entreprise intégrée ou liée d'une quelconque manière au système de distribution du titulaire de la marque (consid. IV. 3.a).
LCD 2. L'usage, comme "méta-tags", de marques tierces et d'éléments principaux de raisons de commerce de tiers ne remplit pas à lui seul les critères déterminants pour qu'il y ait exploitation déloyale de la réputation d'autrui, dans la mesure où il est effectué en relation avec la distribution et la promotion des produits offerts sous ces signes distinctifs (consid. IV. 3.b/aa et b).
LCD 2. Il n'y a pas d'entrave déloyale à la vente tant que l'utilisation de "méta-tags" de tiers n'empêche pas les consommateurs finaux de faire une comparaison des conditions auxquelles les produits de chaque partie sont offerts sur le marché (consid. IV. 3.b/bb). [texte complet]



Teilweises Nichteintreten, teilweise Abweisung der Klage, Akten-Nr. OR.2000.00033; mitgeteilt von HGer-Präsident Dr. A. Bühler, Aarau


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