sic! 2001 Ausgabe 6
BORIS ETTER*

Konkurrenzverbote beim Unternehmenskauf und Wettbewerbsrecht

Im europäischen Wettbewerbsrecht besteht eine gewisse Rechtssicherheit bezüglich der Zulässigkeit von Konkurrenzverboten bei Unternehmenskäufen. Jüngst wurde durch die Kommission eine neue Bekanntmachung veröffentlicht. Hingegen hat das Bundesgericht in BGE 124 III 495 ff. die Anwendbarkeit des Kartellgesetzes auf solche Konkurrenzverbote verneint und Art. 27 Abs. 2 ZGB, mithin Persönlichkeitsrecht und nicht Wettbewerbsrecht, zum alleinigen Massstab erklärt. Fraglich ist jedoch, ob andere Gerichte sowie Schiedsgerichte dem Entscheid des Bundesgerichts folgen werden. Bei übermässigen Konkurrenzverboten besteht eine Gefahr der Ganznichtigkeit des Vertrages über den Unternehmenskauf, welchem auch durch salvatorische Klauseln oder Ersatzklauseln aufgrund des spezifischen Charakteristikums von Konkurrenzverboten (Notwendigkeit) nicht wirksam begegnet werden kann. . [Volltext]


Lors d'acquisitions d'entreprises, l'admissibilité des interdictions de faire concurrence bénéficie d'une certaine sécurité juridique en droit européen de la concurrence. Récemment encore, la Commission a publié une nouvelle communication à ce sujet. En revanche, le Tribunal fédéral, dans l' ATF 124 III 495 ss, a nié l'application du droit des cartels à de telles interdictions de faire concurrence et a déclaré que l'art. 27 CC, par conséquent le droit de la personnalité et non le droit de la concurrence, constituait la seule référence en la matière. Il faut cependant se demander si d'autres tribunaux, ainsi que les tribunaux arbitraux, suivront la décision du Tribunal fédéral. En cas d'interdictions de faire concurrence excessives, il subsiste un danger de nullité totale du contrat d'acquisition d'entreprise. Les clauses salvatrices ou de remplacement ne peuvent y apporter aucun remède en raison des caractéristiques spécifiques des interdictions de faire concurrence (nécessité). [texte complet]



* Rechtsanwalt, LL.M., Zürich


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