sic! 2001 Ausgabe 7

"Schmiermittel II". Handelsgericht Zürich vom 18. August 1999

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 2. Die Nachahmung ist grundsätzlich nicht nur zulässig, sondern sogar erwünscht. Keine Unlauterkeit zu begründen vermögen namentlich ein sehr hoher Grad der Ähnlichkeit der Produkte, ein systematisches Vorgehen des Nachahmers, die Ausnutzung grosser Entwicklungsarbeit, die Zumutbarkeit einer abweichenden Lösung noch eine Rufausbeutung (E. XVI.4.2).
UWG 2, 3 lit. d. Patentrechtlich nicht oder nicht mehr geschützte Produkte können unter dem Gesichtspunkt des UWG nur in Fällen einer vermeidbaren Herkunftstäuschung verboten werden; der nicht patentierte technische Fortschritt bleibt ungeschützt (E. XVI.4.2).
UWG 3 lit. d. Ist allein die Verpackung verwechselbar, hat sich ein Unterlassungsanspruch nur gegen diese und nicht gegen das Produkt zu richten. Liegen keine eingetragenen Marken vor, ist eine Verwechslungsgefahr nur mit Zurückhaltung zu bejahen (E. XVI.4.3).
UWG 2, 3, 5. Die Unlauterkeit einer Nachahmung ist nur gegenüber demjenigen zu bejahen, der diese Produkte selber entwickelt hat. Dies ist grundsätzlich der Hersteller und Schöpfer eines Produkts und nicht der Händler (E. XVI.4.5).
UWG 5 lit. c. Der Schutz vor Nachschaffung setzt -- zusätzlich zu ausserhalb der sondergesetzlichen Tatbestände liegenden Tatbeständen -- voraus, dass die Leistung eine wettbewerbliche Eigenart aufweist. Diese liegt vor, wenn die nachgeschaffene Ware über Merkmale verfügt, die geeignet sind, auf die betriebliche Herkunft oder die Besonderheit des Erzeugnisses hinzuweisen (E. XVI.4.6).
UWG 2, 4, 6; OR 41. Die Beeinträchtigung fremder Forderungsrechte ist wettbewerbsrechtlich nur dann unzulässig, wenn weitere unlauterkeitsbegründende Merkmale hinzutreten. Diese müssen die Beeinträchtigung als Verstoss gegen Treu und Glauben erscheinen lassen (E. XVI.4.7).
UWG 3. Sind allein gewisse Aspekte des Vertriebes eines Produktes unlauter, hat sich ein Unterlassungsanspruch nur gegen diese und nicht gegen das Produkt zu richten (E. XVI.4.8).
UWG 9. Der sogenannte "Marktverwirrungsschaden" ist nicht fiktiv zu entschädigen, sondern zu ermitteln und zu schätzen. Die Verwirrung selber ist kein Schaden, sondern eine Störung, der mit dem Beseitigungsanspruch beizukommen ist (E. XVIII). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 2. L'imitation est non seulement admissible en principe, mais aussi souhaitée. Un degré élevé de similitude des produits, le caractère systématique de l'imitation, l'exploitation de travaux de développement substantiels, la possibilité de recourir à une solution différente ou encore l'exploitation de la réputation ne sont pas déloyaux en eux-mêmes (consid. XVI.4.2).
LCD 2, 3 let. d. Les produits qui ne sont pas ou plus protégés par le droit des brevets ne peuvent être interdits par le moyen de la LCD que dans les cas où une tromperie sur la provenance aurait pu être évitée; les connaissances techniques non brevetées demeurent sans protection (consid. XVI.4.2).
LCD 3 let. d. Si seul l'emballage peut être confondu, l'action en cessation du trouble doit être dirigée contre celui-ci et non contre le produit. En présence de signes qui ne sont pas enregistrés comme marques, un risque de confusion doit être admis avec réserve (consid. XVI.4.3).
LCD 2, 3, 5. Le caractère déloyal d'une imitation doit être seulement admis contre celui qui a lui-même développé ces produits. Il s'agit en principe de l'inventeur et du fabricant d'un produit et non du commerçant (consid. XVI.4.5).
LCD 5 let. c. La protection contre l'imitation suppose -- en plus des faits constitutifs de la législation spéciale -- que la prestation présente une originalité concurrentielle propre (wettbewerbliche Eigenart). Ce caractère existe lorsque le produit imité possède des caractéristiques susceptibles d'indiquer la provenance du produit d'une certaine entreprise ou ses particularités (consid. XVI.4.6).
LCD 2, 4, 6; CO 41. L'atteinte à des droits de créance de tiers n'est déloyale que s'il existe d'autres circonstances constitutives de déloyauté. Ces dernières doivent faire apparaître l'atteinte comme une violation du principe de la bonne foi (consid. XVI.4.7).
LCD 3. Lorsque seuls certains aspects de la distribution du produit sont déloyaux, l'action en cessation du trouble doit seulement se diriger contre ceux-ci et non contre le produit (consid. XVI.4.8).
LCD 9. Les dommages dus aux perturbations du marché ne doivent pas être indemnisés de manière fictive, mais doivent être déterminés et évalués. La perturbation elle-même ne constitue pas un dommage, mais un trouble qui doit faire l'objet d'une action en cessation (consid. XVIII). [texte complet]



Abweisung der Klage; Akten-Nr. U/O/HG 960359; mitgeteilt von RA Dr. M. Berger, LL.M., Zürich


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