sic! 2001 Ausgabe 7

"Woodstone / Moonstone". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 11 juillet 2001

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 al. 1 let. c. Les chaussures et les vêtements sont des produits similaires (consid. 3). LPM 3 al. 1 let. c. S'agissant de marques verbales, l'impression d'ensemble dépend de l'effet auditif, de l'effet visuel et, le cas échéant, du sens des mots. Pour qu'il y ait un risque de confusion, il suffit que l'un de ces critères soit rempli (consid. 4).
LPM 3 al. 1 let. c. La sonorité différente qui résulterait d'une prononciation anglaise correcte de la double voyelle "oo" dans les mots "wood" et "moon" n'est pas suffisante pour pouvoir clairement différencier les deux marques, puisqu'il ne s'agit d'une part que de deux variantes de prononciation du même son et que, d'autre part, on ne peut pas s'attendre à ce qu'en général les consommateurs suisses prononcent correctement ces mots (consid. 5).
LPM 3 al. 1 let. c. Une compensation de la similitude entre deux marques par une signification différente n'entre en ligne de compte que si les marques en question se différencient par un sens qui est sans autre compréhensible et à ce point frappant qu'il s'impose dans l'inconscient des milieux concernés (consid. 6). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Schuhe und Kleider sind gleichartige Waren (E. 3).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Bei Wortmarken hängt der Gesamteindruck vom Wortklang, Schriftbild oder allenfalls vom Sinngehalt ab. Die Erfüllung eines dieser Kriterien genügt, um eine Verwechslungsgefahr anzunehmen (E. 4).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Die verschiedene Klangwirkung, welche aus einer richtigen Aussprache des Doppelvokals "oo" in den Wörtern "wood" und "moon" resultieren würde, genügt nicht, um die beiden Marken deutlich voneinander unterscheiden zu können, da es einerseits um nur zwei Aussprachevarianten des gleichen Lautes geht und, andererseits, man nicht erwarten kann, dass die Schweizer Verbraucher im Allgemeinen beide Wörter richtigerweise aussprechen (E. 5).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Ein Ausgleich der Gleichartigkeit zwischen zwei Marken durch eine verschiedene Bedeutung kommt nur dann in Frage, wenn sich die betreffenden Marken durch einen ohne weiteres verständlichen und insoweit einprägsamen Sinngehalt unterscheiden, als er sich im Unterbewusstsein der massgeblichen Verkehrskreise aufdrängt (E. 6). . [Volltext]



Rejet du recours dans la procédure d'opposition; réf. MA-WI 43/00


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