sic! 2001 Ausgabe 8

"Palettenförderer". Bundesgericht vom 17. August 2001

6. Technologierecht

6.1 Patente

PatG 35, 114, 115, 116. Für den sachlichen Geltungsbereich des europäischen Patents ist die Fassung in der Verfahrenssprache des Europäischen Patentamts massgebend. Dritte können sich jedoch gegenüber dem Patentinhaber auf die nach dem nationalen Patentgesetz vorgesehene Übersetzung berufen, wenn der sachliche Geltungsbereich des europäischen Patents in dieser sprachlichen Fassung enger ist als jener der Verfahrenssprache des Europäischen Patentamts (E. 1).
EPÜ 69; PatG 51. Zur Beurteilung, ob eine Nachahmung vorliegt, bedarf es der Kenntnis des Standes der Technik im Prioritäts- oder Anmeldezeitpunkt, so wie er sich aus der Patentschrift und den allgemeinen Fachkenntnissen eines durchschnittlichen Fachmanns ergibt. Denn nur aufgrund des massgebenden Standes der Technik lässt sich deren Bereicherung durch die patentierte Erfindung definieren und beurteilen, ob die beanstandete Ausführung in abgewandelter Form am Erfindungsgedanken teilnimmt oder ob sie sich gerade umgekehrt für den Fachmann naheliegend aus dem vorhandenen Stand der Technik ergab. Dabei ist der Erfindungsgedanke bzw. die geschützte Bereicherung der Technik im Vergleich zum massgebenden Stand aufgrund der gesamten selbstständigen Patentansprüche zu ermitteln, zumal eine Erfindung auch in der originellen Kombination bereits bekannter Techniken bestehen kann (E. 2).
OG 67. Die Überprüfung tatsächlicher Feststellungen der kantonalen Vorinstanz über technische Verhältnisse durch das BGer setzt voraus, dass solche überhaupt vorliegen; fehlen sie, ist die Sache zur Erhebung der entsprechenden Beweise und zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen (E. 3). . [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LBI 35, 114, 115, 116. S'agissant de l'étendue de la protection conférée par le brevet européen, le texte dans la langue de la procédure devant l'Office des brevets européens fait foi. Par rapport au titulaire du brevet, les tiers peuvent toutefois se référer à la traduction prévue par la loi nationale sur les brevets d'invention lorsque l'étendue de la protection conférée par le brevet européen est plus restreinte dans cette version que dans celle de la langue de procédure devant l'Office européen des brevets (consid. 1).
CBE 69; LBI 51. Pour juger s'il y a imitation, il est nécessaire de pouvoir disposer des connaissances sur l'état de la technique au moment de la date de dépôt ou de priorité, tel qu'il ressort du fascicule du brevet et des connaissances générales d'un spécialiste moyen. En effet, c'est uniquement sur la base de l'état de la technique déterminant que l'on peut définir son enrichissement par l'invention brevetée et juger si la réalisation litigieuse résulte d'une idée créatrice ou si au contraire, pour le spécialiste, elle découle naturellement de l'état actuel de la technique. A cet égard, l'idée créatrice resp. l'enrichissement protégé de la technique, comparé avec l'état déterminant, doit être déterminée sur la base de toutes les revendications, d'autant plus qu'une invention peut aussi consister en une combinaison originale de techniques déjà connues (consid. 2).
OJ 67. Le TF peut revoir les constatations de fait d'ordre technique de la juridiction cantonale, pour autant qu'elles existent effectivement; si elles devaient manquer, la cause doit être renvoyée à l'instance inférieure afin de recueillir les preuves correspondantes et de rendre un nouveau jugement (consid. 3). [texte complet]



Teilweise Gutheissung der Berufung; Akten-Nr. 4C. 124/2001


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