sic! 2001 Ausgabe 9

"Lebensmitteldiscountläden". Handelsgericht Zürich vom 13. Dezember 2000

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 5 Abs. 1. Beim Lebensmittelhandel muss bei der Definition des sachlich relevanten Marktes auf der Absatzseite zwischen Vollsortimentsanbietern und dem Spezialhandel unterschieden werden. Für die Beurteilung, ob weiter zwischen einem Lebensmittel-Discountmarkt und einem Lebensmitteldetailhandel zu unterscheiden ist, wären fundierte empirische Analysen notwendig (E. VI. 4.1.1.).
KG 5 Abs. 1. Bei der Definition des räumlich relevanten Marktes bei Lebensmitteldetailhändlern und Discountern ist nicht von regionalen Märkten, sondern von einem gesamtschweizerischen Markt auszugehen, da Sortimentsgestaltung, Preispolitik und Werbung gesamtschweizerisch gesteuert werden und die Parteien eine hohe Dichte an Verkaufsstellen aufweisen (E. VI. 4.1.2).
KG 5 Abs. 3. Eine Vereinbarung über die Beschränkung von Verkaufsstellen ist eine Abrede im Sinne von Art. 5 Abs. 3 lit. b KG (E. VI. 4.2.2. a, b), nicht jedoch im Sinne Art. 5 Abs. 3 lit. c KG (E. VI. 4.2.3.).
KG 5 Abs. 1. Bei der Beurteilung der Erheblichkeit einer Wettbewerbsbeschränkung verwendet die Wettbewerbskommission keine fixen Schwellenwerte bezüglich der kumulierten Marktanteile, sondern nimmt eine Einzelfallprüfung vor (E. VI. 4.2.2.d). Im Sinne einer einheitlichen Rechtsprechung sollten sich auch die Zivilgerichte an diese Praxis halten (E. VII. 4.1.f).
KG 15 Abs. 1. Bei der Beurteilung der Zulässigkeit einer Wettbewerbsbeschränkung besteht für die Zivilgerichte gegenüber der Wettbewerbskommission eine Vorlegungspflicht, aber keine Folgepflicht (E. VII. 1). Angesichts der Spezialkenntnisse der Wettbewerbskommission sollten die Gerichte aber nicht ohne Not von deren Meinung abweichen (E. VII. 2 u. 3).
KG 5 Abs. 1. Die Definition des sachlich relevanten Marktes umfasst Elemente von Rechts- und Sachverhaltsfragen; die Auslegung des Begriffs ist eine Rechtsfrage, während Marktphänomene wie das Verhalten der Anbieter und Nachfrager Sachverhaltselemente darstellen (E. VII. 4.1.a-c).
KG 5 Abs. 1. Bei der Beurteilung der objektiven Erheblichkeit der Beschränkungsvereinbarung ist bei kumulierten Marktanteilen der Vertragsparteien von knapp 10% und der gleichzeitigen Präsenz von zwei sehr starken Marktteilnehmern von einem weiterhin funktionierenden Aussenwettbewerb auszugehen (E. VI. 4.2.2.c u. VII. 4.1.g).
KG 5 Abs. 1. Die subjektive Erheblichkeit der Beschränkungsvereinbarung bzw. die Störung des Innenwettbewerbs ist bei der Beurteilung der kartellrechtlichen Zulässigkeit nur dann von Bedeutung, wenn sie sich gleichzeitig auf die Wettbewerbssituation auf dem gesamten Markt auswirkt (E. VII. 4.1.h). . [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 5 al. 1. Pour le commerce des denrées alimentaires, il faut distinguer entre ceux qui offrent la gamme complète de produits et ceux qui font le commerce de détail, lors de la définition du marché pertinent du côté de l'offre. Des analyses empiriques approfondies seraient nécessaires pour savoir s'il faut en outre distinguer entre le marché discount des denrées alimentaires et le commerce de détail (consid. VI. 4.1.1.).
LCart 5 al. 1. Lors de la définition du marché géographique pertinent, s'agissant des épiceries et des marchés discount, il ne faut pas se référer à des marchés régionaux, mais au marché national. En effet, la présentation de l'assortiment, la politique de prix et la publicité sont menées sur le plan suisse et les parties se caractérisent par une forte densité de points de vente (consid. VI. 4.1.2.).
LCart 5 al. 3. Un accord sur la diminution des points de vente constitue un accord au sens de l'art. 5 al. 3 let. b LCart (consid. VI. 4.2.2. a, b), mais non au sens de l'art. 5 al. 3 let. c LCart (consid. VII. 4.2.3.).
LCart 5 al. 1. Pour apprécier le caractère sensible d'une restriction à la concurrence, la Commission de la concurrence ne se réfère pas à des valeurs seuil fixes concernant les parts de marché cumulées, mais procède à un examen du cas concret (consid. VI. 4.2.2.d). Dans le sens d'une jurisprudence uniforme, les tribunaux civils devraient également se conformer à cette pratique (consid. VII. 4.1. f).
LCart 15 al. 1. Lors de l'appréciation du caractère licite d'une restriction à la concurrence, les tribunaux civils ont vis-à-vis de la Commission de la concurrence un devoir de transmettre l'affaire pour avis, mais n'ont pas d'obligation de suivre son opinion (consid. VII. 1). Au regard des connaissances spéciales de la Commission de la concurrence, les tribunaux ne devraient pas s'écarter sans nécessité de son opinion (consid. VII. 2 et 3).
LCart 5 al. 1. La définition du marché matériellement pertinent comprend des éléments de fait et de droit; l'interprétation de cette notion est une question de droit, tandis que les phénomènes liés au marché tels que le comportement des acteurs de l'offre et de la demande constituent une question de fait (consid. VII. 4.1. a-c).
LCart. 5 al. 1. Lors de l'appréciation du caractère objectivement sensible de la restriction faisant l'objet de l'accord, il faut partir de l'idée que la concurrence externe continue de fonctionner lorsque les parts de marché cumulées des parties à l'accord sont d'à peine 10% et qu'il existe parallèlement deux acteurs très puissants sur le marché (consid. VI. 4.2.2.c et VII. 4.1.g).
LCart 5 al. 1. L'aspect subjectif du caractère sensible de la restriction, ou l'atteinte à la concurrence interne, ne revêt de l'importance pour apprécier le caractère licite au regard du droit des cartels que lorsqu'elle déploie simultanément ses effets sur l'état de la concurrence touchant l'ensemble du marché (consid. VII. 4.1.h). [texte complet]



Abweisung der Klage und der Widerklage 4/10/HG960/60; Urteil wegen aussergerichtlichen Vergleichs rechtskräftig


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