sic! 2009 Ausgabe 12

«Dichtmasse». Handelsgericht St. Gallen vom 23. Juni 2008

6. Technologierecht

6.1 Patente

PatG 77. Angesichts der unbestritten fachtechnischen Bedeutung eines für die Beurteilung des Falles erheblichen Streitpunktes ist es auch im Massnahmeverfahren willkürlich, ohne eigene Fachkunde und ohne Beizug eines unabhängigen gerichtlichen Sachverständigen auf eine bestrittene Parteibehauptung abzustellen (E. 1).
PatG 7, 26 I Ziff. 3, 50. Soweit Ansprüche und Beschreibung nur eine allgemeine Beschreibung kommerziell erhältlicher Stoffe und Additive ohne genaue Definition bezüglich der patentgemäss erforderlichen Eigenschaften und Zusammensetzungen enthalten, liegt eine blosse Optimierung der Eigenschaften einer Zusammensetzung auf der Basis fachüblicher Versuche gemäss dem Wissen des Fachmanns und keine erfinderische Tätigkeit vor (E. 2).
ZPO SG 56, 114. Der Verhandlungsgrundsatz wird im Interesse der materiellen Wahrheit gemildert, indem u.U. Tatsachen berücksichtigt werden dürfen, die zwar nicht ausdrücklich behauptet, jedoch durch das Beweisverfahren (nebenbei) erwiesen werden. So ist auch dem Gutachter bei der Beantwortung der Expertenfragen eine erhebliche Freiheit zuzugestehen, indem er insbesondere von seinem Fachwissen Gebrauch machen soll, womit er im Rahmen der Behandlung der Expertenfragen nicht strikte an die Standpunkte der Parteien gebunden ist (E. 3).
PatG 26 I Ziff. 3, 50. Damit der Fachmann die Neuheit der Erfindung und ihr Naheliegen prüfen kann, hat der Erfinder die Erfindung so darzulegen, dass der Fachmann aus der Offenbarung die Aufgabe und die Lösung ermitteln kann. In Bezug auf die Neuheit und die erfinderische Tätigkeit sind die Erfindung und der relevante Stand der Technik Vergleichsobjekte. Hingegen besteht betreffend die Ausführbarkeit der Erfindung dem Fachmann kein solches Vergleichsobjekt aus dem vorveröffentlichten Wissen zur Seite; es ist einzig danach zu fragen, ob der Fachmann aufgrund der Erläuterungen in der Patentschrift, unter Einbezug des allgemeinen Fachwissens auf dem betreffenden Fachgebiet, in der Lage ist, die erfinderische Lösung auszuführen (E. 5).
PatG 1 II, 50. Für die Beurteilung der erfinderischen Tätigkeit ist nachzuweisen, dass der beanspruchte Stoff den vorbekannten Stoffen in nicht vorhersehbarer Weise überlegen ist. Bei chemischen Stoffen ist zu ihrer vollständigen Offenbarung dabei unerlässlich, auch Angaben über ihre Herstellung wie auch über die Ausgangs- und Zwischenprodukte zu geben, soweit sie der Fachmann nicht seinem allgemeinen Fachwissen entnehmen kann. Ist dies nicht der Fall, ist die Erfindung nicht so definiert, dass sie vom Stand der Technik abgegrenzt werden kann (E. 6). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LBI 77. En matière de mesures provisionnelles également, lorsqu’il est incontesté qu’un point de nature technique est important pour l’issue du cas, il est arbitraire de se fonder sur une allégation contestée, à moins de disposer de connaissances techniques propres ou de faire appel à un expert indépendant (consid. 1).
LBI 7, 26 I ch. 3, 50. Dans la mesure où les revendications et la description ne contiennent qu’une indication générale de substances et d’additifs que l’on peut trouver dans le commerce, sans définition précise des qualités et des compositions chimiques nécessaires du point de vue du brevet, on est en présence d’une simple optimisation des propriétés d’une composition chimique, obtenue grâce à des techniques usuelles pour l’homme du métier, qui ne présente pas d’activité inventive (consid. 2).
CPC SG 56, 114. Des faits qui ne sont pas expressément allégués mais qui viennent à être établis (accessoirement) au cours de l’administration des preuves sont le cas échéant susceptibles d’être pris en considération. Il s’agit là d’un tempérament apporté à la maxime des débats, dans l’intérêt de la justice. On doit ainsi laisser une certaine liberté à l’expert lors de la réponse aux questions qui lui ont été soumises, en ce sens qu’il doit pouvoir faire usage de ses connaissances spécialisées en particulier, et qu’il ne doit donc pas être strictement lié aux points de vue exposés par les parties dans le cadre du traitement des questions qui lui ont été posées (consid. 3).
LBI 26 I ch. 3, 50. Pour que l’homme du métier puisse vérifier si l’invention est nouvelle et non évidente, l’inventeur doit décrire l’invention de manière telle que l’homme du métier puisse déduire de l’exposé du brevet quel est le problème et sa solution. Aux fins de déterminer la nouveauté et l’activité inventive, il faut comparer l’invention avec l’état de la technique pertinent. Par contre, pour savoir si l’invention peut être exécutée sur la base de l’exposé du brevet, l’homme du métier ne dispose pas de points de comparaison sur la base des connaissances publiées antérieurement. Pour cela, il faut uniquement vérifier si l’homme du métier est à même de parvenir à la solution du brevet grâce aux explications exposées dans le fascicule du brevet, sur la base des connaissances techniques générales dans le domaine concerné (consid. 5).
LBI 1 II, 50. Pour qu’il y ait activité inventive, il doit être établi que la substance revendiquée possède d’une manière non prévisible des avantages par rapport aux substances déjà connues. S’agissant de substances chimiques, leur exposé n’est complet que si l’on fournit des indications sur leur fabrication, ainsi que sur les produits initiaux et intermédiaires, dans la mesure où l’homme du métier ne peut pas les déduire de ses connaissances professionnelles générales. Si tel n’est pas le cas, l’invention n’est pas définie de manière à être délimitée par rapport à l’état de la technique (consid. 6). [texte complet]



Handelsgerichtspräsident; Abweisung des Massnahmegesuches; Akten-Nr. HG.2005.124

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