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"Red Bull / Red Bat II". Handelsgericht Zürich vom 19. Oktober 2001 (Massnahmeentscheid)
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Verwechslungsgefahr bedeutet, dass aufgrund der Zeichenähnlichkeit Fehlzurechnungen zu befürchten sind, die das besser berechtigte Zeichen in seiner Individualisierungsfunktion gefährden. Von unmittelbarer Verwechslungsgefahr spricht man, wenn der Adressat aufgrund der Zeichenähnlichkeit glaubt, die verletzte Marke selbst statt eine Nachahmung vor sich zu haben. Mittelbare Verwechslungsgefahr liegt vor, wenn der Adressat zwar die Unterschiede der Zeichen wahrnimmt, aber aufgrund der Ähnlichkeit falsche Zusammenhänge vermutet, wie beispielsweise gleiche Herkunft oder ein Ersatzprodukt für das Original. Bedingt durch die Zeichenähnlichkeit der Marken "Red Bull" und "red bat" sowie die Warenidentität ist eine unmittelbare sowie mittelbare Verwechslungsgefahr zu bejahen (E. IV. 1., IV. 3.4-3.5).
MSchG 3. Die Marke "Red Bull" ist ein starkes Zeichen, da sie einen hohen Phantasiegehalt aufweist. Dafür spricht auch der ausserordentlich hohe Bekanntheitsgrad von "Red Bull" in der Schweiz. (E. IV. 3.1-3.3).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Die Marke "red bat" übernimmt die wesentlichen Bestandteile der Marke "Red Bull". Dies führt unweigerlich zu einer grossen Ähnlichkeit der streitgegenständlichen Marken. Hinzu kommt, dass die beanspruchten Waren der Marken identisch sind. Die breite Käuferschaft muss daher zwangsläufig annehmen, dass es sich um ein Produkt aus der gleichen Herkunftsquelle handelt. Da "red bat" deutlich günstiger auf dem Schweizer Markt angeboten wird als "Red Bull", kann beim Publikum der falsche Eindruck entstehen, dass es sich um eine günstige Variante von "Red Bull" handle (E. IV. 3.4-3.5).
MSchG 3 Abs. 3. Das Berufen auf ältere Drittrechte hilft im Markenprozess nicht. Das Argument der Beklagten, wonach es diverse Energy Drinks mit der Bezeichnung "red" gäbe, welche älter seien und somit Priorität besässen, ist daher unbehelflich (E. IV. 3.6-3.7).
MSchG 55 Abs. 1 lit. a. Das Kriterium für den Erlass einer vorsorglichen Massnahme ist der nicht leicht wieder gutzumachende Nachteil. Droht eine Marktverwirrung, kann einer Markeninhaberin ein erheblicher Schaden erwachsen und ihr Ruf auf dem Spiel stehen, weshalb der Erlass gerechtfertigt ist (E. IV. 3.8). .
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 3 al. 1 let. c. La notion de "risque de confusion" signifie que des erreurs sur l'origine du produit sont à craindre en raison de la similitude des signes, et qu'elles peuvent ainsi porter atteinte au signe au bénéfice de droits préférables dans sa fonction d'individualisation. On parle de risque de confusion direct lorsque le destinataire vient à croire, vu la similitude des signes, qu'il a devant lui la marque violée et non l'imitation. Il y a risque de confusion indirect lorsque le destinataire est conscient des différences entre les signes, mais qu'il fait de fausses associations en raison de leur similitude, par exemple en leur attribuant la même provenance ou en croyant qu'il s'agit d'un produit de substitution en remplacement de l'original. Vu la similitude des marques "Red Bull" et "red bat", et vu l'identité des produits auxquels elles sont destinées, il existe un risque de confusion (consid. IV. 1., IV. 3.4-3.5).
LPM 3. La marque "Red Bull" constitue un signe fort, car elle est particulièrement imaginative, d'autant que "Red Bull" jouit d'une notoriété très élevée en Suisse (consid. IV. 3.1-3.3).
LPM 3 al. 1 let. c. La marque "red bat" reprend les éléments essentiels de la marque "Red Bull". Cela conduit inévitablement à une grande ressemblance entre les marques litigieuses. A cela s'ajoute le fait que les produits revendiqués sont identiques. Le large cercle d'acheteurs arrivera nécessairement à la conclusion qu'il s'agit d'un produit de même provenance. Dans la mesure où "red bat" est proposé sur le marché suisse à un prix nettement plus avantageux que "Red Bull", le public peut avoir à tort l'impression qu'il s'agit d'une version meilleur marché de "Red Bull" (consid. IV. 3.4-3.5).
LPM 3 al. 3. Dans les procès de droit des marques, l'argument tiré de l'existence de droits antérieurs appartenant à des tiers n'est d'aucun secours. Le fait qu'il existe diverses boissons énergétiques avec la dénomination "red" qui seraient antérieures et donc au bénéfice de droits prioritaires ne peut donc être invoqué par le défendeur (consid. IV. 3.6-3.7).
LPM 55 al. 1 let. a. Le critère pour l'octroi de mesures provisionnelles est l'existence d'un préjudice difficilement réparable. Si une confusion sur le marché est à craindre, la titulaire de la marque peut subir un dommage important, également pour sa renommée, raison pour laquelle l'octroi des mesures provisionnelles se justifie (consid. IV. 3.8).
[texte complet]
Einzelrichter im summarischen Verfahren; Gutheissung des Massnahmegesuchs; Akten-Nr. HE010012.
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