sic! 2002 Ausgabe 1

"Advance Bank". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 13. September 2001

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

VwVG 48 lit. a. Beschwerdeberechtigt sind neben dem Markeninhaber auch Dritte, welche ein schutzwürdiges Interesse an der Aufhebung der Verfügung haben. Faktische Interessen wirtschaftlicher oder ideeller Natur genügen (E. 2).
MSchG 2 lit. a. Das Wort "advance" verliert in Verbindung mit einem weiteren Substantiv seine ursprünglichen Bedeutungen, in Verbindung mit "bank" hat es keinen eindeutigen Sinngehalt (E. 4,5).
MSchG 2 lit. a. Das Wort "advance" hat in Alleinstellung nicht den gleichen Sinn wie in Verbindung mit dem Wort "bank"; anders als im Fall "advanced" ist die Wortkombination "advance bank" deshalb keine unmittelbare Qualitätsangabe (E. 6).
MSchG 2 lit. a. Die Zulassung einer Marke in europäischen Ländern, die ähnlich streng prüfen wie die Schweiz, ist ein Indiz dafür, dass die Marke nicht unmittelbar beschreibend ist. Die Berücksichtigung von Markeneintragungen in Ländern mit vergleichbarer Markenprüfungspraxis ist grundsätzlich wünschbar (E. 7).
MSchG 2. Grenzfälle sind einzutragen. Marken, die nur als Kombination ihrer Bestandteile schutzfähig sind, haben einen entsprechend begrenzten Schutzumfang (E. 8). . [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

PA 48. A l'instar du titulaire de la marque, sont également légitimés à recourir les tiers qui ont un intérêt juridiquement protégé à l'annulation de la décision. Des intérêts de fait de nature économique ou idéale suffisent (consid. 2).
LPM 2 let. a. Le mot "advance", accompagné d'un autre substantif, perd sa signification première et est dépourvu de tout sens clair en présence du mot "bank" (consid. 4, 5).
LPM 2 let. a. Considéré de façon isolée, le mot "advance" n'a pas la même signification qu'en relation avec le mot "bank"; à la différence d'"advanced", la combinaison de mots "advance bank" ne constitue ainsi pas une indication directe relative à la qualité (consid. 6).
LPM 2 let. a. L'admission d'une marque dans les pays européens qui procèdent à un examen aussi sévère qu'en Suisse constitue un indice permettant de déduire que la marque n'est pas directement descriptive. La prise en considération d'enregistrements de marques dans les pays ayant une même pratique en matière d'examen des marques est en principe souhaitable (consid. 7).
LPM 2. Si l'on a affaire à un cas limite, le signe doit être inscrit. Les marques qui ne sont susceptibles de protection que par la combinaison de leurs éléments n'ont en conséquence qu'une étendue de protection réduite (consid. 8). [texte complet]



Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. MA-AA 18/00


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