sic! 2002 Ausgabe 3

"luzern.ch II". Obergericht Luzern vom 13. November 2001 (nicht rechtskräftig)

4. Kennzeichenrecht

4.5 Domainnamen

UWG 3 lit. d. Begründete Wahrscheinlichkeit einer Verwechslungsgefahr genügt für die Entstehung des wettbewerbsrechtlichen Kennzeichenschutzes (E. 5).
UWG 3 lit. d. Mit der Vermietung von stadteigenen Liegenschaften nimmt die Klägerin am Wettbewerb teil. Diese nicht hoheitliche Tätigkeit berechtigt eine öffentlich-rechtliche Körperschaft, gestützt auf das UWG gegen wettbewerbswidriges Verhalten anderer klageweise vorzugehen (E. 5.1).
UWG 3 lit. d. Weil Internetteilnehmer häufig ihre Namen und Firmen als Domainnamen verwenden, sind Domainnamen echten Namen ähnlich und können mit ihnen verwechselt werden (E. 5.2.1).
UWG 3 lit. d. Ist Verwechslungsgefahr bereits durch die Verwechselbarkeit der allein stehenden Zeichen gegeben? Oder sind alle Umstände des konkreten Zeichengebrauchs (insbesondere der Inhalt der entsprechenden Website) zu würdigen? Frage offen gelassen. Tatsächlich erfolgte Verwechslungen erübrigen die Prüfung der abstrakten Verwechslungsgefahr (E. 5.2.1).
UWG 3 lit. d. Erwarten Benutzer von einem den Namen eines Gemeinwesens enthaltenden Domainnamen, dass darunter amtliche Informationen verfügbar sind, besteht grundsätzlich Verwechslungsgefahr, wenn die entsprechende Website nicht vom Gemeinwesen betrieben wird (E. 5.2.1, 5.2.2).
UWG 3 lit. d. Weil die gemeinfreie Bezeichnung "Luzern" durch den langen Gebrauch zum Individualzeichen geworden ist, darf sie nicht in einer Konkurrenzbezeichnung geführt werden (E. 5.2.2).
UWG 2. Durch die Reservierung des Namens "Luzern" beutete die Beklagte den Ruf des Namens zu geschäftlichen Zwecken aus, was gegen das wettbewerbsrechtliche Gebot von Treu und Glauben verstösst (E. 5.3).
ZGB 29. Offen gelassen, aber als wahrscheinlich bezeichnet, dass der Klägerin der Unterlassungsanspruch auch aus Namensrecht zustehen würde (E. 6).
ZGB 2. Die Faustregel, dass ein Anspruch aus Wettbewerbsverletzung kaum vor Ablauf von fünf Jahren verwirkt, die Verwirkung aber nach Ablauf von zehn Jahren meist eingetreten sein dürfte, gilt auch für Ansprüche, die mit dem Internet zusammenhängen (E. 7). . [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.5 Noms de domaine

LCD 3 let. d. La vraisemblance justifiée d'un risque de confusion suffit pour que l'on puisse invoquer la protection des signes distinctifs sur la base du droit de la concurrence déloyale (consid. 5).
LCD 3 let. d. En louant des immeubles appartenant à la ville, la demanderesse prend part à la concurrence. Une telle activité, qui ne relève pas de la souveraineté étatique, permet à une corporation de droit public d'agir contre les comportements déloyaux d'autrui, en se fondant sur la LCD (consid. 5.1).
LCD 3 let. d. Dans la mesure où les internautes utilisent fréquemment comme nom de domaine leur nom ou leur raison sociale, les noms de domaine sont semblables à de véritables noms et peuvent être confondus avec eux (consid. 5.2.1).
LCD 3 let. d. Le risque de confusion est-il déjà réalisé lorsque les signes en eux-mêmes peuvent prêter à confusion? Ou faut-il examiner toutes les circonstances de l'utilisation concrète du signe (en particulier le contenu du site Internet correspondant)? Question laissée ouverte. Les confusions qui ont effectivement eu lieu rendent superflu l'examen du risque abstrait de confusion (consid. 5.2.1).
LCD 3 let. d. Si les utilisateurs attendent d'un nom de domaine comprenant le nom d'une collectivité publique qu'il se rapporte à un site Internet contenant des informations officielles, il existe en principe un risque de confusion dans la mesure où le site en question n'est pas exploité par la collectivité publique (consid. 5.2.1, 5.2.2).
LCD 3 let. d. La dénomination "Luzern", en soi du domaine public, étant devenue un signe individuel de par son long usage, elle ne peut donc pas être utilisée dans une dénomination concurrente (consid. 5.2.2).
LCD 2. En réservant le nom "Luzern", la défenderesse exploite la réputation du nom à des fins commerciales et contrevient ainsi au principe de la bonne foi au sens du droit de la concurrence déloyale (consid. 5.3).
CC 29. Il est vraisemblable que la demanderesse puisse avoir une action en cessation fondée sur le droit au nom. Question laissée ouverte (consid. 6).
CC 2. La règle générale selon laquelle une action fondée sur une violation du droit de la concurrence déloyale n'est en principe pas périmée avant cinq ans, alors que la péremption devrait normalement être acquise en tout cas après dix ans, est également applicable aux actions qui se rapportent à Internet (consid. 7). [texte complet]



I. Kammer; Abweisung der Appellation; Akten-Nr. 11 01 13


Fenster schliessen